La lecture avant tout

Dans la perspective européenne et face à la pression des grands groupes internationaux, nous demandons à la ministre de la Culture une grande vigilance sur les dossiers de la propriété intellectuelle et du droit d’auteur au sens le plus large. Nous souhaitons aussi une étroite collaboration avec les services du ministère alors que le SNE finalise la rédaction du contrat d’édition et organise des sessions de formation pour que les maisons d’édition soient prêtes à l’appliquer dès le début de l’année prochaine. Enfin, le principal enjeu, au-delà des débats autour du livre au format numérique ou papier, demeure la lecture. Et nous serions heureux que la troisième édition des Petits champions de la lecture, que nous lancerons le 29 septembre, apparaisse à la ministre comme un enjeu culturel fort. 
Vincent Montagne, Syndicat national de l’édition

Favoriser la concentration

Nous espérons que Fleur Pellerin aura à cœur de continuer à défendre notre profession et à favoriser la concertation interprofessionnelle. Notre objectif est toujours d’arriver à atteindre une rentabilité de 2 %. Parmi les différents chantiers, il y a bien sûr le numérique, un secteur que la nouvelle ministre connaît bien. Ses compétences en la matière seront bienvenues pour aider les libraires à monter dans le train.
Matthieu de Montchalin, Syndicat de la librairie française

Priorité au numérique

Que Madame Pellerin, forte de sa bonne connaissance du numérique, prenne à bras-le-corps cette question pour faciliter le travail des bibliothèques, des archives et des services de documentation. Dans cet esprit, il serait judicieux qu’elle s’engage sur la déclaration de Lyon concernant l’accès à l’information et au développement. Que Madame Pellerin accompagne la traduction de la réforme territoriale dans le domaine culturel ou au moins qu’elle crée les conditions du dialogue et d’une mise en œuvre sereine de la réforme territoriale.
Xavier Galaup, Interassociation archives, bibliothèques, documentation

Statut social des auteurs

Qu’elle veille à ce que la question de la rémunération des auteurs, dans l’univers numérique comme dans l’univers imprimé, et du partage de la valeur - partage juste et équitable - soit abordée en pleine transparence avec nos éditeurs. Pour éviter ce qui ressemble de plus en plus à un "grand détricotage" du statut social des auteurs, il est important que nous puissions enfin obtenir, dans le cadre d’une véritable concertation, les réponses et les garanties nécessaires aux interrogations et aux inquiétudes que suscite la mise en œuvre des deux projets de réforme en cours, l’un visant la sécurité sociale et la retraite de base des auteurs, l’autre leur retraite complémentaire.
Marie Sellier, Société des gens de lettres