Le 1er mai, les éditions François Bourin changent de diffuseur-distributeur, quittant le CDE pour Harmonia Mundi. « Nous avons trouvé un nouveau partenaire, humain et accessible, qui croit en notre projet », se félicite Aude Chevrillon, sa directrice générale. Voilà presque trois ans que cette ancienne salariée de La Nouvelle Agence a pris la direction de la maison dont le fondateur, François Bourin, a réendossé, au même moment, la présidence après l'avoir abandonnée en 2012.
L'oncle et la nièce s'emploient depuis lors à renforcer la société, fondée en 2004, qui a accueilli à son actionnariat le groupe Chevrillon. « Ils nous ont donné trois ans pour redresser la barre et nous sommes actuellement solide et à l'équilibre », se réjouit Aude Chevrillon. Epaulée par une éditrice, elle a réduit la production annuelle à 20 titres et entrepris de clarifier une ligne éditoriale « devenue inexistante » en réaffirmant le caractère généraliste de cette maison tournée vers les sciences humaines. « Nous souhaitons décrypter la société contemporaine et éclairer les grandes ruptures de notre époque comme nous l'avions fait avec succès en publiant en 2012 La génération Y par elle-même. » Fraçois Bourin a ainsi lancé ce printemps la collection « Genre ». Pour la rentrée littéraire, ellea prévu un premier roman en rentrée littéraire, Le corps d'après, de Virginie Noar, qui traitera du corps des femmes. Pauline Leduc
