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Frédéric Paulin remporte le prix des lecteurs Quais du polar/20 minutes

Claude Combet

Frédéric Paulin remporte le prix des lecteurs Quais du polar/20 minutes

Les prix du 15e Festival Quais du polar ont été annoncés vendredi 29 mars à 16 h, au milieu de la grande librairie du Palais de la bourse. La guerre est une ruse remporte le prix des lecteurs Quais du polar/20 minutes.

Par Claude Combet, Lyon
Créé le 30.03.2019 à 01h00

Le Festival Quais du polar de Lyon a tenu à rendre hommage à Claude Mesplède, grand spécialiste du genre décédé en 2018 et lui a dédié sa 15e édition lors de la remise des prix le vendredi 29 mars à 16 h dans la grande librairie du Palais de la bourse. Sa femme Ida Mesplède lui a succédé à la présidence du jury du prix Quais du polar/20 minutes qui a été remis à Frédéric Paulin pour son roman La guerre est une ruse, paru en septembre 2018 aux éditions Agullo. C’est le 4e prix remporté par le livre qui a déjà été couronné par le prix Étoile du polar 2018 Le Parisien, le prix Marguerite Puhe Démange de Mets et le grand prix du roman noir français du festival de Beaune.

La guerre est une ruse trouve un écho dans l’actualité. Situé en Algérie en 1992, il raconte la prise du pouvoir par une poignée de généraux, l’instauration de l’état d’urgence, la persécution des islamistes et la chute du pays dans la violence la plus extrême. Tedj Benlazar, agent de la DGSE, suit les événements mais s’interroge sur le rôle du renseignement militaire auprès des terroristes.

L'ouvrage est arrivé devant Kisanga, d’Emmanuel Grand (Liana Levi), qui a reçu une mention "polar derrière les murs" attribuée par les détenus de 8 maisons d’arrêt de la région lyonnaise, Juste après la vague, de Sandrine Collette (Denoël), Délicieuse, de Marie Neuser (Fleuve éditions), Taqawan, d’Eric Plamondon (Quidam) et Le vieux pays, de Jean-Pierre Rumeau (Albin Michel).

Frédéric Paulin succède à Gilda Piersanti, lauréate 2018 avec Illusion tragique (Le Passage).

Le prix Polar jeunesse Quais du polar/Ville de Lyon, attribué pour la 5e fois par 180 jeunes jurés de 6 écoles primaires, récompense Jefferson, de Jean-Claude Mourlevat (Gallimard Jeunesse). Il est arrivé devant La chanson perdue de Lola Pearl, de Davide Cali (L’élan vert), Je ne joue plus, de Frédéric Chevaux (L’école des loisirs) et La surprenante affaire du livre volé, de Céline Le Gallo (Oskar).

Le prix BD Polar Expérience, remis par Quais du polar et la librairie Expérience couronne Charogne, de Benoit Vidal et Borris (Glénat). Huit autres albums figuraient dans la sélection : Kill ou be killed, tome 3, d’Ed Brubaker et Sean Philips (Delcourt), Nada, de Max Cabanes et Doug Headline (Dupuis), Le dernier lapon, de Javier Cosnava, Toni Carlos et Olivier Truc (Sarbacane), Nymphéas noirs, de Fred Duval et Didier Cassegrain (Dupuis), Le gecko, de Courty, Loïc Godard et Tristan Josse (Akiléos), Nobody, tome 4, de Christian de Metter (Soleil), MW, d’Osamu Tezuka (Delcourt), 40 éléphants. Maggie passe muraille, tome 2, de Kid Toussaint et Virginie Augustin (Bamboo).
 
Photo CLAUDE COMBET
Parallèlement, le prix Polars en série, organisé pour la 5e année avec la Scelf, qui récompense "un roman noir ou un polar francophone pour ses qualités propres et pour son potentiel d’adaptation en série télévisée" a été décerné à 12 h 30 à l’issue de la première matinée à Dominique Manotti pour Racket (Les Arènes, « Exquinox »). Il a devancé la BD Irons, de Tristan Roulot et Luc Brahy (Le lombard), Le parfum d’Adam, de Jean-Christophe Ruffin (Flammarion), Le signal, de Maxime Chatham (Albin Michel), et Parfois c’est le diable qui vous sauvée de l’enfer, de Jean-Paul Chaumeil (Le Rouergue). Les mafieuses, de Pascale Dietrich (Liana Levi) a été retiré de la compétition car il a été optionné pour le cinéma.

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