Décès

Avant de mourir, Gérard de Villiers aura reçu l'hommage de New York Times qui a souligné en janvier dernier la précision et la fiabilité de la documentation des livres d'espionnage de l'auteur des « SAS ». Depuis, d'autres personnalités avaient validé ce jugement et plusieurs magazine français, comme Le Nouvel Observateur ou M Le Monde lui avait consacré de longues enquêtes. 

 

C'est donc au moment où il jouissait d'une reconnaissance qu'il n'avait pas vraiment connue auparavant dans sa carrière que le créateur de Son Altesse Sérénissime (SAS) le prince Malko Linge, détective autrichien, est mort, jeudi 31 octobre. Son 200e « SAS », La vengeance du Kremlin, est paru début octobre et est classé en 15e position de notre liste des Meilleures Ventes Poche. Au total, il a vendu, selon ses propres estimations entre 120 et 150 millions de volumes.

 

Véritable phénomène éditorial, Gérard de Villiers a publié en 1965 son premier SAS, SAS à Istanbul, chez Plon. Sa collection se poursuivra dans le Groupe de la Cité jusqu'en 1987 où il crée les éditions Gérard de Villiers en association avec Hachette. 

 

Se définissant lui-même comme une  « machine à écrire », il produit régulièrement 4 à 5 « SAS » par an, mais prolonge également son travail par un rôle d'éditeur publiant les séries « Brigade mondaine », « L'exécuteur », ou dans le domaine de la science fiction « Blade, voyageur de l'infini » ou « JAG  » sous différents labels, comme Vauvenargues ou Murder inc.

En 2005, il avait publié son autobiographie, Sabre au clair et pied au plancher, chez Fayard.

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