Nîmes

Goyard encourage la flânerie

La librairie nîmoise vient d’opérer un véritable lifting. - Photo DR

Goyard encourage la flânerie

La librairie nîmoise, entièrement réagencée, complète son offre avec du matériel pour les beaux-arts et joue la carte de la convivialité en créant un café.

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Par Cécile Charonnat
avec Créé le 11.10.2013 à 19h48 ,
Mis à jour le 11.10.2013 à 23h52

Mobilier moderne, matériaux contrastés, couleurs tranchées, rayons mieux disposés. La librairie Goyard, ouverte à Nîmes depuis 1977, a subi ces six dernières semaines un véritable lifting pour donner naissance il y a quelques jours à un magasin entièrement repensé. « L’objectif était d’offrir à nos clients un espace chaleureux, où ils aient envie de flâner, et de retrouver une cohérence entre la librairie et la papeterie que nous avions un peu perdue suite à nos précédents travaux il y a une quinzaine d’années », indique Marie-Cécile Goyard, qui dirige la librairie avec sa sœur Clémentine.

En collaboration avec l’agenceur Jean-François Quintet, qui a déjà œuvré chez Ravy (Quimper) ou chez Montbarbon (Bourg-en-Bresse), elles ont donc composé, dans leurs 750 m2, des espaces clairement identifiables. Ainsi, la mezzanine (250 m2) présente un ensemble dédié à la papeterie et s’accompagne désormais d’une large gamme d’articles de beaux-arts, « une offre qui n’existait plus en centre-ville », précise Marie-Cécile Goyard. Côté librairie, qui occupe les deux niveaux restants, les deux sœurs ont entièrement retravaillé la disposition et l’agencement des rayons, privilégiant la cohérence dans le parcours client. Le plus gros des livres est ainsi hébergé par les 400 m2 du rez-de-chaussée, où deux pièces spécifiques ont été réservées à la jeunesse et la BD. L’offre en beaux livres et en régionalisme, déjà importante, a été largement maintenue. Au niveau inférieur, les voûtes historiques du sous-sol accueillent l’ensemble de la pochothèque, 100 m2 que Marie-Cécile Goyard a voulu « enveloppants et cocooning ». Un café, qui anime un coin un peu mort de la librairie au rez-de-chaussée, renforce la convivialité du magasin. Au final, et grâce également à un mobilier plus ergonomique, la librairie a gagné 3 000 références et approche les 27 000 titres. « L’ensemble offre un aspect plus dense et plus dynamique », se félicite Marie-Cécile Goyard, qui espère ainsi faire redécoller son chiffre d’affaires, tombé au 31 mars 2012 à 1,77 million d’euros, contre 1,95 trois ans plus tôt, et rentabiliser rapidement les 100 000 euros déboursés pour le projet et empruntés en totalité aux banques. Cécile Charonnat

11.10 2013

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