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La rentrée 2025 des livres qui parlent de livres

Librairie, le comptoir des lettres - Photo Olivier Dion

La rentrée 2025 des livres qui parlent de livres

Que ce soit au rayon fiction ou non-fiction, le livre parle de lui en cette rentrée. De Pierre Assouline à Dominique Missika en passant par Lydie Salvayre et Philippe Delerm, tour d'horizon.

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Par Cécilia Lacour
Créé le 21.07.2025 à 16h45

Le monde du livre est un sujet comme un autre. En cette rentrée 2025, la thématique irrigue de nombreux ouvrages.

Sur les tables d'essais, Luc Dellisse livre sa réflexion sur Le temps de l'écrivain (Les Impressions nouvelles, 2 septembre). Argyll propose le premier livre hors-série de sa collection « Comment écrire de la fiction ? » avec Comment écrire de la non-fiction ? de Stéphanie Chaptal (2 septembre). Olivier Bessard-Banquy fait l'Éloge de la petite édition littéraire (Actes Sud, 3 septembre). Le lendemain, Pierre Assouline propose son Dictionnaire amoureux des livres et de la lecture (Plon). Le 10 septembre, Dominique Missika retrace le destin d'Irène Némirovsky. Une vie inachevée (Denoël).

Au programme de L'Observatoire le 10 septembre, Françoise Taillandier s'interroge sur notre rapport au livre et à l'écriture dans L'expérience littéraire tandis qu'Emmanuel Godo arrive Avec les grands livres pour nous inviter à redécouvrir les classiques de la littérature. En quête d'ailleurs, Estelle Castro-Koshy part « à la rencontre de la littérature aborigène et îlienne du détroit de Torrès » dans Et fleurit l'espérance (traduit par l'autrice avec Philippe Guerre, 24 septembre). Robert Darnton analyse La condition d'écrivain (Gallimard, 25 septembre) dans la France du XVIIIe siècle. 

Male gaze

Le sexisme ordinaire en littérature fait l'objet de deux publications. La Découverte rend disponible pour la première fois en France Comment torpiller l'écriture des femmes de Joanna Russ (traduit par Cécile Hermelin, 21 août). Dans cet essai publié aux États-Unis 1983, l'autrice expose les techniques visant à réduire au silence, effacer et dénigrer les autrices. Azélie Fayolle entend subvertir le male gaze dans les classiques avec Vers une littérature pour les deux moitiés du monde (Divergences, 3 octobre).

Le livre est aussi au cœur d'intrigues fictionnelles. Dans le catalogue de L'Observatoire, Alexandre Postel est Tout ouïe (20 août) face à un dialogue entre un auteur énigmatique, une éditrice rationnelle et un manuscrit dérangeant qui circule entre eux. Jean-Pierre Cescosse retrace les nombreux doutes d'un éditeur passionné dans Brefs tressaillements dans la horde (Arbre vengeur, 22 août). Dans Elisabeth Lima (Bourgois, 4 septembre), Lola Gruber retrace l'aventure littéraire de l'éditeur Do, le traducteur Camille et l'autrice Liv alors que cette dernière entreprend de raconter l'histoire d'une aviatrice pendant l'entre-deux-guerres. 

Entre récit et fiction, Lydie Salvayre questionne son goût de solitude et de littérature dans son Autoportrait à l'encre noire (Robert Laffont, 4 septembre). Et Philippe Delerm se penche sur les dix dernières années de la vie du père d'Oliver Twist et de David Copperfield dans Le suicide exalté de Charles Dickens (Le Seuil, 5 septembre).

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