Joy Sorman lauréate du prix Georges Brassens

Joy Sorman

Joy Sorman lauréate du prix Georges Brassens

L'auteure a été récompensée pour son livre Comme une bête par ce prix qui distingue des romans proches de l'univers et du ton de Georges Brassens.

avec sp Créé le 11.01.2014 à 18h35

C'est l'histoire d'un apprenti boucher qui exerce son métier avec passion. Comme une bête, de l'écrivaine française Joy Sorman (Gallimard), a reçu le 25 septembre le prix Georges Brassens.

Publié le 30 août dernier chez Gallimard, il a donc été reconnu comme proche de l'esprit de populaire, impertinent et délicat de Georges Brassens. « Ce qui a plu dans Comme une bête, c'est la liberté dans le propos, la fantaisie du roman et la dimension artisanale et artistique donnée au métier de boucher » affirme Philippe Touron, membre du jury et libraire du «Divan», près du parc Georges Brassens (Paris 15e). Le livre se trouve dans la deuxième liste du Goncourt et la première sélection du Femina.

Joy Sorman, a déjà publié plusieurs essais et romans, notamment le féministe Boys, boys, boys (Gallimard, 2005) couronné par le prix de Flore.

Le jury présidé par un ami de Brassens

Parmi la sélection faite par le jury du prix Georges Brassens, figuraient également Libellules de Joël Egloff chez Buchet Chastel, L'hurluberlu ou La philosophie sur un toit par Georges Picard chez Corti, Le sermon sur la chute de Rome de Jérôme Ferrari (Actes sud), Zénith-Hôtel par Oscar Coop-Phane aux éditions Finitude, Des rires qui s'éteignent de Philippe Lacoche aux éditions Ecriture, Je vais passer pour un vieux con, de Philippe Delerm au Seuil et enfin A nous deux, Paris ! de Benoît Duteutre chez Fayard.

Pour ce prix lancé il y a plus de vingt ans et relancé en 2006, le jury était réuni sous la présidence de Mario Poletti, ami et confident de Georges Brassens (1921-1981). C'était lui qui fournissait ses livres au chanteur. A ses côtés, l'écrivain et critique au Figaro littéraire Mohammed Aïssaoui, Nathalie Crom de Télérama, l'auteur et journaliste Bertrand Dicale, l'éditrice Véronique Jacob, l'écrivaine Isabelle Jarry, Monique Kermel, Karine Papillaud de 20 minutes, le peintre Marc Taraskoff et le libraire Philippe Touron.

Le prix bénéficie d'une dotation de 4 500 euros, grâce au mécène Alain Wicker, passionné par Brassens, et à sa société la Française AM. Il sera remis à Joy Sorman le samedi 13 octobre lors de l'inauguration des journées Georges Brassens 2012 au parc Georges Brassens.

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