La production en titres est en légère hausse, et le chiffre d'affaires de l'édition en baisse en Europe en 2009, d'après la compilation de statistiques réalisée annuellement par la Fédération des éditeurs européens (FEE) à partir des données transmises par ses 26 associations nationales adhérentes dans 25 pays de l'Union européenne et de l'Espace économique européen (1), dont le Syndicat national de l'édition en France.

Le chiffre d'affaires de l'édition européenne, dont les principaux marchés sont, dans l'ordre, l'Allemagne, le Royaume-Uni, la France, l'Espagne et l'Italie, s'élève à quelque 23 milliards d'euros, contre 23,75 en 2008 et 24,5 en 2007, selon la FEE, qui précise que cette baisse s'explique essentiellement par l'évolution des taux de changes.

La part du livre scolaire (17,6 %) dans le chiffre d'affaires total progresse au détriment du livre universitaire et professionnel (20 %), tandis que l'édition généraliste (50,5 %) et le livre pour la jeunesse (11,9 %) restent stables.

84,4 % des ventes ont été réalisées sur le marché domestique de chacun des pays, une proportion en constante augmentation au cours des dernières années.

L'activité de l'édition est réalisée principalement dans le commerce de détail (79,5 %) et en direct (14,9 %), la part des clubs de livres ne cessant de reculer (5,6 %).

Toujours selon la FEE, qui estime à 6,4 millions le nombre de titres disponibles (2,4 au Royaume-Uni ; 1,2 en Allemagne ; près de 700 000 en Italie ; plus de 600 000 en France ; plus de 400 000 en Espagne), 515 000 nouveautés ont été publiés en Europe en 2009, contre 510 000 l'année précédente (+1 %).

D'après la FEE, l'édition européenne employait 135 000 personnes à plein temps l'an dernier, un chiffre stable par rapport à 2008.

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(1) Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lithuanie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Slovénie, Suède, République tchèque, Royaume-Uni.