Les membres du jury du prix littéraire du Quai d'Orsay - Photo Prix littéraire du Quai d'Orsay
La première édition du prix littéraire du Quai d'Orsay dévoile sa sélection
Distinguant une œuvre de fiction francophone ouverte sur l'étranger, le nouveau (et premier) prix littéraire du Quai d'Orsay a dévoilé une sélection de six romans. L'ouvrage lauréat sera élu le 20 mai pour une remise du prix le 4 juin au ministère.
Par
Alexandre Mouawad Créé le
13.05.2025
à 17h43, Mis à jour le 14.05.2025 à 12h47
C’est au sein des prestigieuses archives du Ministère de l’Europe et des affaires étrangères qu’est née l’idée du prix littéraire du Quai d'Orsay, le premier émanant de cette institution. « Ces archives vieilles de 500 ans sont les seules archives ministérielles qui ne sont pas reversées aux Archives de France. On y trouve entre autres les éditions originales de tous les traités impliquant la France. Elles sont aussi fréquentées et tenues par des lecteurs souvent compulsifs, des passionnés et passionnants, s’enthousiasme Didier Le Bret, ancien ambassadeur, aujourd’hui directeur de l'Académie diplomatique et consulaire et président des Correspondances de Manosque. Le prix se veut le reflet des valeurs diplomatiques telles que le goût de l’altérité, du voyage, la curiosité pour toutes les histoires et tous les lieux, l’empathie aussi, soit tout ce qui peut contribuer à une connaissance plus fine du monde. »
Un collège de 140 grands lecteurs volontaires, issus aussi bien du ministère que d’institutions proches telles que l’Institut français, dont la présidente Eva Nguyen Binh soutient activement l’initiative, a sélectionné parmi une quarantaine de titres les six finalistes révélés ce mardi 13 mai.
Les finalistes du prix littéraire du Quai d'Orsay 2025
Hajar Azell pour Le sens de la fuite (Gallimard)
Marwan Chahine pour Beyrouth, 13 avril 1975. Autopsie d’une étincelle (Belfond)
Valérie Clo pour Aziza (Buchet Chastel)
Delphine Grouès pour Les braises de Patagonie (Cherche Midi)
Jean-Luc Marty pour Un garçon d’après-guerre (Mialet-Barrault)
Omar Youssef Souleimane pour L’Arabe qui sourit (Flammarion)
À charge maintenant au non moins prestigieux et éclectique jury (lire encadré), de choisir le lauréat lors des délibérations finales qui se tiendront à la Cité internationale de la francophonie à Villers Côtterets, mais aussi de réfléchir à la soirée de remise du prix, qui aura lieu le 4 juin au Quai d’Orsay avec « quelques surprises » que nous promettent les organisateurs, ainsi que de trouver des solutions pour faire vivre le prix pendant l’année.
Le lauréat se verra récompenser d’une dotation de 10 000 euros, mais les six finalistes auront la possibilité de suivre un ambassadeur dans le monde pendant une semaine suite à laquelle ils devront rendre une production écrite (court texte, début de roman ou autre création). Les villes envisagées pour l’instant sont Athènes, Bangkok, Belgrade, Bogota, Bucarest, Dakar, Istanbul, Le Caire, Ho Chi Minh, Nairobi, Ottawa, Prague, Rabat, Séoul, Tunis et Varsovie.
Didier Le Bret s’enorgueillit de cette première sélection « géographiquement passionnante, qui reflète bien les préoccupations du moment, entre auteurs connus et littératures plus confidentielles mais non moins exigeantes. » Rendez-vous le 4 juin au 37, quai d’Orsay pour le dénouement qui, à n’en pas douter, sera heureux.
Un jury de prestige
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Élodie Carreira
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