Le coffret des deux volumes des œuvres complètes de Romain Gary, publié le 16 mai dans la prestigieuse « Pléiade » (Gallimard), au prix de 129 euros, prend la 28e place dans les meilleures ventes de romans. Le 1, Le Figaro littéraire, Libération, Le Monde des livres, Télérama, les radios... toute la presse en a salué la publication. Si bien que le coffret, tiré à 6 000 exemplaires, a été réimprimé deux fois et atteint un tirage de 11 000 exemplaires, auxquels s'ajoutent 9 000 exemplaires pour chacun de deux volumes vendus séparément. 

Avec son entrée dans la « Pléiade », Romain Gary, mal aimé de la critique car jugé trop populaire, tient sa revanche. « L'engouement pour son œuvre est venu d'abord de la jeunesse », analyse Mireille Sacotte, qui a dirigé cette édition. Le personnage fascine. Résistant, diplomate, lauréat de deux prix Goncourt (en 1956 pourLes racines du cielet en 1975 pourLa vie devant soi, écrit sous le pseudonyme Emile Ajar), la mystification la plus étonnante de l'histoire littéraire, il est romanesque. Surtout, défenseur de l'Europe et écologiste avant la lettre, il se révèle étonnamment moderne.

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