Le jury du prix de la Fondation Martine Aublet a dévoilé sa sélection 2025 composée de 11 titres. Créée en 2012, la distinction récompense un livre de non-fiction (essai, document, biographie) « lié aux disciplines scientifiques développées par le musée du quai Branly-Jacques Chirac. » Notamment de l’ethnographie, de l’anthropologie ou encore de l’histoire de l’art des civilisations d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques.
Le prix de la Fondation Martine Aublet sera remis le 6 octobre 2025 et doté d’un montant de 10 000 euros. Le futur lauréat succèdera à Serge Gruzinski pour Quand les indiens parlaient latin (Fayard).
Le jury, présidé par Xavier Darcos, se compose de Bruno Roger, Dominique Bourgois, Baptiste Roger-Lacan, Emmanuel Kasarhérou, Mathieu Roger-Lacan, Benoît de L’Estoile, Alain Mine, Carlo Severi, Malcy Ozannat, et Léandro Varison.
Sélection 2025 du prix de la Fondation Martine Aublet :
- Racisme et culture. Explorations transnationales, de Michel Agier (Seuil)
- Poussière d'oiseaux, une autre histoire de la mission Dakar-Djibouti, de Julien Bondaz (Editions B42)
- La Source et le Signe. Ethnologie, littérature et parole indigène, de Vincent Debaene (Seuil)
- Éloge de la relationnalité. Se relier au vivant au-delà de l’humain, d’Arturo Escobar, Michal Osterweil, et Kriti Sharma (Actes sud)
- Atlas de l'Amérique précolombienne. Du peuplement à la Conquête, de Brigitte Faugère et Nicolas Goepfert (Autrement)
- Décolonisations africaines, de Pierre Haski (Stock)
- Le Passé à venir. Repenser l’idée de génération, de Tim Ingold (Seuil)
- L'illusion d'un monde commun : Tahiti et la découverte de l'Europe, d’Antoine Lilti (Flammarion)
- Voyages aux pays nomades, l’eau, le sable et les rêves, d’Erik Orsenna et Bernard Matussière (Métailié)
- La langue de l'Angkar, Leçons khmères rouges d’anéantissement, d’Anne-Laure Porée (La Découverte)
- Les Nabatéens. IVe avant J.-C.-IIe siècle. De Pétra à Al-Ula, les bâtisseurs du désert, de Christian-Georges Schwentzel (Tallandier)