La librairie L’Arabesque s'est installée le 4 décembre au Centquatre, l'établissement artistique et culturel du 19^e arrondissement de Paris. A la tête du projet, le gérant Raphaël Hodin, propriétaire également de la librairie Du Délit dans le 15^e. La nouvelle structure s'inscrit dans le cadre d’une convention d’occupation du domaine public, d'une durée de trois ans, à la suite d’un appel à projet mené cet été.

La responsable libraire de L'Arabesque, Julie De Sousa nous présente le concept.

Pouvez-vous nous présenter la librairie ? 
Nous sommes une librairie de quartier qui propose des livres généralistes : classique, fiction, jeunesse, bande dessinée… En même temps, nous sommes ouverts dans un lieu de culture. D'où la mise en avant de tout ce qui est autour de l’art à travers des livres sur la photographie ou lié aux expositions et aux spectacles du Centquatre.

Quelle est la particularité d’ouvrir au Centquatre ? 
Nous portons un grand amour au lieu. Cela nous permet de penser à la programmation avec les artistes. Nous souhaitons à terme organiser dans la librairie des séances de dédicaces et des tables rondes où les artistes présentent leur travail. Nous profitons des gens qui connaissent déjà le Centquatre, et en même temps nous sommes implantés dans un quartier où il y a peu de libraires. Nous voulons développer petit à petit notre présence pour montrer que nous sommes une librairie générale accessible et proche des gens. 

Quels ouvrages se trouveront à L’Arabesque ? 
Nous recevons petit à petit notre stock. Notre objectif est d’atteindre 9 000 références au sein de nos 72 m². La majorité de nos titres seront des livres de littérature. Dans un deuxième temps, nous allons augmenter la proportion de livres d’art. Nous restons assez diversifiés avec ces deux envies : être une librairie de quartier et une librairie d’art.