Le CFC a reversé 50,6 millions d'euros aux auteurs et éditeurs en 2020
En 2020, le CFC a réparti 50 622 398 euros au titre des copies de publications réalisées et diffusées sous format numérique et papier dans les secteurs professionnel et pédagogique, ainsi que la part due aux éditeurs pour la copie privée numérique de la presse.
En 2020, le Centre français d'exploitation du droit de copie (CFC) a versé 50 622 398 euros aux auteurs et éditeurs de presse et de livre au titre des copies de publications réalisées et diffusées sous format numérique et papier par les secteurs professionnel et pédagogique, a annoncé, le 8 février, l'institution dans un communiqué.
55% des droits répartis en France reviennent à des publications de presse, dont la moitié pour la presse professionnelle, 48 % pour la presse grand public et 2% pour la presse scientifique. Au total, 93 % des droits répartis reviennent à des œuvres publiées en France et ces dernières représentent 73 % de la totalité des œuvres concernées par ces répartitions.
Omniprésence des ouvrages scolaires
45% des droits concernent les livres papiers et numériques, dont 82% pour les livres pédagogiques, soit 41 millions d'euros. Le montant des droits pour le scolaire correspond à 65% pour les titres du parascolaires et 17% pour les livres universitaires et professionnels. La littérature générale et les livres de loisir représentent chacun 9% des droits liés au livre.
Le CFC a identifié près de 54800 livres copiés et 7300 titres de presse parmi les 62 00 œuvres françaises concernées par ces répartitions. Seulement 10 éditeurs ont reçu des droits de copie pour 1000 à 4000 de leurs publications tandis que pour la majorité d'entre eux (3804 editeurs) ont reçu des droits pour une à dix de leurs publications.
Photo CFC
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Maîtresse de conférences à l'université Paris-Cité, Chloé Thomas est traductrice de l'anglais et de l'allemand. Engagée au sein du collectif En chair et en os, l'écrivaine et universitaire soutient que l'IA n'est pas une alternative envisageable à la création humaine.
Qui dit traducteur, dit aussi lecteur, découvreur de talents, passeur de langues et de culture… enquête sur un métier discret mais indispensable, confronté aux bouleversements de l'IA.
Par
Souen Léger
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