Niki de Saint Phalle

Le pouvoir aux nanas

Dolorès, au Sprengel Museum de Hanovre. - Photo © 2014 Niki Charitable Art Found.

Le pouvoir aux nanas

Vingt-deux ouvrages accompagnent la rétrospective au Grand Palais à Paris,  du 17 septembre au 2 février.

Par Anne-Laure Walter,
Nicolas Greslin,
Créé le 05.09.2014 à 02h32 ,
Mis à jour le 05.09.2014 à 09h08

De Niki de Saint Phalle (1930-2002), on connaît surtout les Nanas, sculptures ultra-colorées, représentant des silhouettes féminines aux formes amplifiées. L’artiste, membre du groupe des nouveaux réalistes, sera au cœur d’une rétrospective au Grand Palais, du 17 septembre au 2 février, qui permettra de comprendre le propos présent dans son œuvre. "Le communisme et le capitalisme ont échoué. Je pense que le temps est venu d’une nouvelle société matriarcale", lançait-elle en 1969.

Une vingtaine de titres accompagne cette exposition (voir la bibliographie à télécharger ci-contre). La RMN-GP déploie le 10 septembre son dispositif habituel avec sept titres dont un catalogue sous la direction de Camille Morineau, un recueil de correspondance ou le fac-similé de My love, publié par l’artiste en 1970. Car outre les albums pour adultes ou enfants (Le Baron perché, Dada) et une BD biographique, Le jardin des secrets de Sandrine Martin et Dominique Osuch (Casterman, 8 octobre), les publications ressuscitent la parole de Niki de Saint Phalle. La Différence réédite deux tomes de son autobiographie Traces et Harry et moi, l’Ina ses entretiens audio avec Jean Daive, et L’Amateur deux livres d’artiste : Please give me a few seconds of your eternity et The devouring mothers qui reprend les codes du livre d’enfant pour évoquer son père incestueux et sa mère dominatrice. A.-L. W.

 

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