L'éditeur Lionel Hoëbeke, qui avait créé en 1984 la maison qui porte son nom et qui l'a cédée à Gallimard, reprend du service en free lance. Après trois années d'absence, il participe à la diversification des éditions Philippe Rey en lançant pour les fêtes une ligne de livres illustrés. Il a passé un accord avec la maison pour publier quelques livres par an « pas plus, c'est plus raisonnable compte tenu du contexte », explique-t-il. « J'espère pouvoir compléter l'excellent catalogue littéraire de Philippe Rey, avec des livres de non-fiction et lui apporter les succès que j'ai pu connaître ces trente dernières années, ajoute-t-il. J'ai compris que les règles du jeu avaient changé et que tout était à réinventer, ce qui est plutôt passionnant et me ramène à mes débuts où tout était à inventer. »

Celui qui a édité de grands photographes comme Robert Doisneau ou Willy Ronnis, des dessinateurs de presse comme Cabu mais aussi le graphiste Massin, Pierre Dubois et ses fées ou les écrivains François Cavanna et Daniel Picouly, a fait appel pour son premier titre paru le 17 octobre à un de ses anciens auteurs, Daniel Pennac qui signe la préface d'A la recherche du texte perdu de Ricardo Bloch. Ce petit livre d'humour présente la première page du livre de Proust traduite par Google en 50 langues et retraduites en français. Quatre à cinq livres paraîtront en 2020.