Cinéma

  • Ouistreham d’Emmanuel Carrère : passée par la sélection officielle de Cannes en 2021, l’adaptation de l’enquête de Florence Aubenas Le Quai de Ouistreham (Editions de l’Olivier, 2010) vaut à son actrice principale Juliette Binoche une nomination pour le César de la meilleure actrice.

 

  • Peter von Kant de François Ozon : le drame porté par Denis Ménochet (nommé pour le César du meilleur acteur) et Stefan Crepon (nommé chez les espoirs masculins) est une version revisitée de la pièce de théâtre Les Larmes amères de Petra von Kant de Rainer Werner Fassbinder, dans l’anthologie Le Bouc (Arche éditeur, dernière édition en 2012). Elle avait déjà fait l’objet d’une adaptation plus fidèle en 1972, réalisée par son auteur.

 

  • Le Sixième enfant de Léopold Legrand : nommé dans la catégorie César du meilleur premier film et meilleure actrice dans un second rôle pour Judith Chemla, ce récit d’une relation naissante entre deux avocats et une famille de Gitans est tirée de Pleurer des rivières d’Alain Jaspard (éditions Héloïse d’Ormesson, réédité en 2022).

 

  • La Nuit du 12 de Dominik Moll : librement inspiré du livre-témoignage 18.3 – Une année à la PJ de Pauline Guéna (Gallimard, 2021), le thriller qui a été consacré aux prix Lumières 2023 accumule 10 nominations.

 

  • Enquête sur un scandale d’Etat de Thierry de Peretti : l’adaptation qui exhume une enquête exposée dans L’Infiltré d’Hubert Avoine et Emmanuel Fansten (2017, Robert Laffont) prétend au titre de la meilleure adaptation.

 

  • Couleurs de l’incendie de Clovis Cornillac : le film Au revoir là-haut réalisé par Albert Dupontel s’offre une suite, Couleurs de l’incendie, conformément à la trilogie de Pierre Lemaitre aux titres éponymes (2018, Albin Michel). Elle fait valoir son potentiel dans la catégorie des meilleures costumes.

 

  • En attendant Bojangles de Regis Roinsard : l’adaptation à succès du bestseller En attendant Bojangles d’Olivier Bourdeaut (2016, Finitude) est également nommée dans la section des costumes.

 

  • Falcon Lake de Charlotte Lebon : dans ce potentiel César du meilleur premier film, la comédienne passée derrière la caméra porte librement à l’écran le roman graphique Le goût du chlore de Bastien Vivès (2008, KSTR).

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