L'Abu Dhabi Distribution (ADD) prend la forme d'une entreprise privée visant à faciliter la circulation du livre dans les pays de langue arabe, une question cruciale dans cette zone géographique.
“Nous avons effectué un sondage auprès de 600 éditeurs en langue arabe, raconte Axel Goehler, un consultant, directeur par intérim de l'ADD, et seuls 2 % d'entre eux sont satisfaits du système de distribution”.
Le premier chantier de l'ADD, qui devrait démarrer ses opérations dans le courant du mois, sera d'établir une base de données des livres arabes à la fois disponibles et épuisés, un projet déjà en route avec l'appui de la Foire de Francfort, coorganisatrice de la Foire du livre d'Abu Dhabi.
Absence d'ISBN
L'ADD espère recenser près de 150 000 titres, tâche compliquée, car la plupart des éditeurs n'utilisent pas d'ISBN facilitant l'établissement d'une base bibliographique.
“L'ADD fonctionnera comme un intermédiaire entre les éditeurs arabes et les distributeurs locaux, couvrant les pays du Golfe, le Maghreb et le Levant [le Liban, la Syrie, la Jordanie et les Territoires palestiniens, NDLR]”, précise Axel Goehler.
Pour le moment, l'entreprise est en négociation avec une trentaine d'éditeurs dont Hachette-Antoine, Librairie Orientale, Dar Al-Shorouk et Dar Al-Moualef, ce qui représente 40 000 titres.
La distribution devrait effectivement débuter en janvier 2011.
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voir aussi Actualité du 1er mars 2010
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