Les Inrocks ont lancé, mercredi 30 août, une nouvelle formule recentrée sur l’actualité culturelle, les reportages long-format et les recommandations.

"Dans un monde où les contenus explosent sur tous les supports, les lecteurs ont besoin de médias prescripteurs. C'est là qu'on se positionne parce que c'est un savoir-faire qui irrigue le journal depuis le début", explique à l'AFP Elisabeth Laborde, directrice générale et directrice de la publication depuis le 29 juin dernier.
 
La nouvelle formule s’accompagne d’une refonte du site Internet et de l’application de l’hebdomadaire culturel. "Sur tous ces supports, nous tâcherons toujours d’être en avance, d’être prescripteurs, tout en continuant à donner la parole à ceux qui nous accompagnent depuis le lancement du magazine, à travers des interviews au long cours, de grands reportages, des portraits fouillés, des chroniques acides, des textes d’écrivains hebdomadaires et exclusifs", écrit le directeur de la rédaction, Pierre Siankowski, dans l’édito du numéro du 30 août, qui promet "Des longs formats (interviews au long cours, reportages, dossiers), des textes inédits d’écrivains, des bandes dessinées originales, des tribunes, des chroniques, des bonus sur notre version premium, une appli de recommandations quotidiennes."
 

Tirage de 100 000 exemplaires
 
Pour compléter cette évolution, la maquette a été "entièrement repensée" avec des couvertures plus "élégantes" et plus épurées, selon Elisabeth Laborde. Cette maquette laisse désormais davantage de place au blanc et un nouveau logo est utilisé: le titre du magazine ne s’affiche plus en blanc dans un rectangle orange mais en simples lettres noires.
 
Ce numéro du 30 août a été exceptionnellement tiré à 100000 exemplaires, contre un tirage moyen de 70000 en 2016. Les Inrocks se sont, en moyenne, vendus à 40000 exemplaires en 2016 contre une diffusion de 60000 en 2012. Sur Internet, le site des Inrocks affiche une baisse de 2,3% du nombre de pages vues entre juillet 2016 et juillet 2017.

Le dernier changement de formule des Inrocks remontait à 2010, année suivant son rachat par le banquier d’affaires Matthieu Pigasse, également propriétaire de Radio Nova et du festival Rock-en-Seine. Afin d’attirer un nouveau public, le magazine donnait alors plus de place à l’actualité politique.