Franck Thilliez est bien au rendez-vous en librairie cette semaine avec son nouveau thriller À retardement (Fleuve) qui prend la 6e place du classement GFK/Livres Hebdo, et la sortie poche simultanée de Norferville (Pocket), qui se classe au 9e rang.
La santé mentale en polar
Après une sortie le vendredi 2 mai, À retardement enregistre plus de 15 000 ventes après avoir bénéficié d’un premier tirage de 200 000 exemplaires, alors que la version poche de Norferville est tirée à 250 000 exemplaires. Une double parution bien orchestrée, comme celle du grand format de Norferville et du poche de La faille l'année précédente, par les éditions Fleuve. Franck Thilliez aborde dans son 25e roman le sujet très actuel de la santé mentale, et signe également le retour de son personnage emblématique Sharko.
« La maladie mentale est un sujet qui m’intéresse depuis mes débuts. Dans tous les polars, il y a un passage à l’acte et ce qui m’intéresse, c’est le moment de bascule », confie l’auteur à Livres Hebdo.
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Dans À retardement, Eléonore Hourdel est psychiatre dans une unité de malades difficiles qui accueille un nouveau patient délirant et sans-papiers. Non loin de là, le commandant Sharko et son équipe découvrent le corps de Denis Liénard, tué à coups de tournevis, dans une maison complètement dépourvue d'empreintes digitales. Identifiée comme la fille de la victime, Eléonore est convoquée, mais nie cette paternité.
Franck Thilliez voit également ses œuvres adaptées à la télévision, comme Syndrome E et Vortex en 2022. Avec une moyenne d’un livre publié par an, il instaure un rituel avec ses lecteurs et leur donne une nouvelle fois rendez-vous en mai.
« Il faut continuer à écrire de bonnes histoires, et c’est sans doute mon plus grand défi dans ce qui devient une carrière longue. Garder ce niveau dans l’écriture et continuer de surprendre », souligne le romancier.
