“L'Eté des libraires” débute le 12 juin

“L'Eté des libraires” débute le 12 juin

Pour la deuxième fois, plus de 100 librairies indépendantes françaises défendront tout l'été une sélection commune de quinze titres.

Par Clarisse Normand
avec cn Créé le 23.01.2014 à 17h34

Dans le cadre de “L'Eté des libraires”, plus de 100 librairies indépendantes françaises s'apprêtent à promouvoir une sélection commune de quinze titres parus en 2008.

Le principe de l'opération, qui débute le 12 juin et se poursuivra tout l'été, consiste à valoriser, notamment par des mises en avant sur table et en vitrine, des ouvrages que les libraires ont aimés et défendus lors de leur parution mais qui n'ont pas atteint leur potentiel de lectorat.

Un site http://www.etedeslibraires.fr/, au design ludique et animé, a été ouvert pour présenter les livres et les librairies participantes.

Orchestrée par le Syndicat de la librairie française (SLF) et soutenue par le Centre national du livre (CNL), l'opération est négociée avec les éditeurs afin qu'ils octroient aux librairies participantes des conditions commerciales avantageuses sur les ouvrages retenus.

Pour cette deuxième édition (la première ayant eu lieu en 2007), le thème de l'ouverture au monde et de l'évasion a dominé la sélection qui compte douze romans et trois essais et documents.

Les 15 titres de la sélection

12 romans
Qui touche à mon corps je le tue de Valentine Goby (Gallimard)
La tête en friche de Marie-Sabine Roger (Rouergue)
L'excuse de Julie Wolkenstein (POL)
Trois hommes seuls de Christian Oster (Minuit)
La couleur de l'aube de Yannick Lahens (Sabine Wespieser)
La traversée du Mozambique de Patrick Pluyette (Seuil)
Tant que je serai noire de Maya Angelou (Les Allusifs)
Le soldat et le gramophone de Sasa Stanisic (Stock)
Quelque chose à te dire de Hanif Kureishi (Bourgois)
Un jour avant Pâques de Zoya Pirzad (Zulma)
Les armées d'Evelio Rosero (Métailié)
Beijing coma de Ma Jian (Flammarion)

3 essais et documents
Bilal sur la route des clandestins de Fabrizio Gatti (Liana Levi)
Le spectateur émancipé de Jacques Rancière (La Fabrique)
La puissance des pauvres de Majid Rahnema (Actes Sud)

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