Phénomène : "Le charme discret de l’intestin", le second cerveau

Faire un tabac grâce à un livre sur l’intestin est quelque peu surprenant. C’est pourtant ce qui arrive à la toute jeune auteure allemande Giulia Enders, dont Le charme discret de l’intestin, traduit chez Actes Sud et publié le 1er avril, fait son entrée dans les meilleures ventes avec un tirage de 50 000 exemplaires. En Allemagne, il a dépassé le million de ventes. Ses droits ont été cédés dans une trentaine de pays.

Pour cette doctorante en médecine âgée de 24 ans, l’intestin est un second cerveau aux terminaisons nerveuses sophistiquées. Tout en livrant une explication détaillée de son fonctionnement, elle nous incite à changer de comportement alimentaire, à éviter certains médicaments et à appliquer certaines règles pour mieux digérer, entre autres conseils.

Tout l’art de Giulia Enders réside dans le traitement léger d’un sujet lourd. Si elle s’appuie sur des données scientifiques sérieuses, elle a trouvé le ton, jouant avec des comparaisons simples et rigolotes, et avec les dessins faussement naïfs de sa sœur Jill, qui a aussi réalisé la couverture, et raconte comment elle a mené une véritable enquête pour répondre aux questions de ses copains… et aux nôtres. Claude Combet


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