Phénomène : Endgame, c’est la lutte finale

La nouvelle folie des ados : Endgame de James Frey, avec Nils Johnson-Shelton, une nouvelle trilogie américaine dont Gallimard Jeunesse vient de publier le premier tome, L’appel. Tiré pour son lancement le 9 octobre à 55 000 exemplaires, réimprimé deux fois, l’ouvrage atteint déjà 68 000 exemplaires imprimés. Et l’auteur sera à Paris le 17 novembre.

Endgame met en scène douze héros, tous descendants d’une très ancienne lignée, susceptibles d’être appelés entre 13 et 20 ans pour un combat final dont un seul sortira vivant. Endgame est une énorme machine, "conçue dès le départ comme un projet multiplateforme, dont l’histoire sera racontée via livres, novellas numériques, jeux, film", selon l’auteur, utilisant toutes les ressources du Net avec, bien sûr, une forte présence sur les réseaux sociaux, mais aussi un trailer sur YouTube et un site dédié qui proposera une novella par mois à partir de décembre, ainsi que des codes à déchiffrer et des indices permettant de trouver un trésor (500 000 dollars pour le premier tome).

Si les ados sont séduits, les adultes se laissent prendre eux aussi par une aventure qui mêle valeurs ancestrales et nouvelles technologies, violence et survie, dans un univers proche de ceux de Hunger games ou du Labyrinthe. Traduit en 30 langues, il vogue vers un succès mondial, que le jeu pour smarphones et tablettes, et le film annoncé pour 2016 devraient encore amplifier. Claude Combet

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