En position de force l’an dernier, les essais cèdent un peu de terrain aux ouvrages universitaires et professionnels. Ils sont pourtant loin d’avoir dit leur dernier mot puisqu’ils occupent toujours 27 des 50 premières places de notre palmarès Ipsos/Livres Hebdo des meilleures ventes de livres d’économie et de gestion, pour la période de septembre 2012 à août 2013. Nombre d’ouvrages à succès s’imposent d’ailleurs comme des long-sellers. Après avoir occupé le haut de l’affiche l’an dernier dans sa version grand format chez Lattès, Steve Jobs de Walter Isaacson s’offre une deuxième jeunesse au Livre de poche en 3e position du classement. Le Petit précis de mondialisation d’Erik Orsenna poursuit sa belle carrière au Livre de poche (10e) alors que l’édition grand format chez Stock s’accroche au 45e rang. Isabelle Saporta se maintient de son côté pour la 3e année consécutive avec Le livre noir de l’agriculture (16e). Les titres du Top 10 ne brillent pas par leur optimisme : Qui va payer la crise ? (Fayard), Le prix de l’inégalité (Les Liens qui libèrent), La gauche n’a plus droit à l’erreur (Flammarion), Réveillez-vous ! (Fayard) et Le roi prédateur (Points) en disent long sur les préoccupations des lecteurs. Il faut descendre à la 14e place avec l’indéboulonnable Travailler avec des cons (J’ai lu) pour trouver une première trace de légèreté.

Nonobstant la traditionnelle présence des six plans comptables généraux répartis entre Foucher, Nathan, Hachette et Dunod, c’est Nathan qui impose sa marque sur le marché universitaire avec pas moins de huit références sur un total de neuf ouvrages. Le livre professionnel est quant à lui réduit à la portion congrue avec seulement huit titres, dont trois dans la célèbre collection des « Nuls » chez First. <

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