Jeudi 13 mars, des agents des bibliothèques municipales parisiennes devaient se rassembler au siège de la Direction des affaires culturelles (Dac) de Paris, répondant à l’appel à la grève lancé par l’ensemble des syndicats (CFDT, CFTC, CGT, FO, Supap, UCP, Unsa). Ces derniers dénoncent l’existence dans le réseau de lecture publique de 80 postes vacants - dont 50 devraient être définitivement supprimés -, la réduction des horaires d’ouverture à laquelle ont été contraintes plusieurs bibliothèques, ainsi que la fermeture des sections discothèque dans différents établissements.

Un tableau "inexact", selon la Direction des affaires culturelles : "Le nombre de postes attribués au Service des bibliothèques pour 2014 est de 1265, il n’est pas question d’en supprimer, indique-t-on à la Dac. Malgré les contraintes budgétaires, on a continué au cours des dernières années à ouvrir des équipements, à augmenter les effectifs, à offrir de nouveaux services." Concernant les fermetures de sections discothèque, notre interlocuteur reconnaît que la réflexion est en cours : "La fourniture gratuite de musique sur Internet nous amène à nous questionner sur notre offre." La rénovation de certaines bibliothèques a déjà conduit à supprimer la discothèque quand elle était peu utilisée, au profit d’espaces d’animation. L’intersyndicale a, de son côté, appelé à poursuivre le mouvement samedi 15 mars.

V. H.