N°1000

Philippe Djian donne ses rendez-vous dans un café près du Luxembourg, où il eut longtemps ses habitudes. Courtois, disponible, précis, il a gardé de ses débuts en littérature une impériosité paradoxale où se mêlent la colère et la douceur. L’auteur de Bleu comme l’enfer et de 37°2 le matin n’a pas changé. Il a moins vieilli que son époque. S’il n’a guère de goût pour conduire sa carrière le regard rivé sur son rétroviseur, il ne cesse pourtant de revenir vers ces années où il introduisit dans les salons bourgeois de la littérature française un grand vent frais venu de l’ouest. Moins apaisé qu’il n’y paraît.


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