Non content de rester sur la plus haute marche du podium qu’il occupait déjà dans notre palmarès des meilleures ventes de livres d’économie et d’éco-gestion il y a un an, Thomas Piketty parvient à placer un autre de ses ouvrages, L’économie des inégalités (La Découverte), en 12e position. Quant à son best-seller Le capital au XXIe siècle (Seuil), il avait atteint fin septembre les 270 000 exemplaires vendus et avait été traduit dans une quarantaine de langues. Derrière le roi Piketty, pas moins de 23 essais complètent ce top 50, parmi lesquels on retrouve trois titres du regretté Bernard Maris, assassiné le 7 janvier dernier dans les locaux de Charlie Hebdo. Son Houellebecq économiste (Flammarion) est le mieux classé, en 4e position. Concernant le reste de la production, L’imposture économique (L’Atelier, 7e), Les usurpateurs (Seuil, 18e) ou encore Les banksters (Albin Michel, 19e) donnent le ton d’une perception majoritairement négative de la situation économique. Marc Fiorentino a pour sa part décidé de battre en brèche la sinistrose avec Faites sauter la banque ! (Stock), qui se définit comme un guide pour économiser son argent. Une stratégie payante, puisque le livre s’est hissé en 5e position du classement.

L’autre tendance des douze derniers mois est le regain d’intérêt pour les ouvrages de management. Alors qu’on en dénombrait à peine trois dans le classement de l’an dernier, ils sont six à figurer dans ce top 50. Les ouvrages pratiques comme Les 100 règles d’or du management (Marabout, 17e), ou Le management pour les nuls (First, 24e) dominent, mais il faut aussi signaler deux essais : Lost in management, vol. 2 (Seuil, 20e) démonte les mécanismes de l’appauvrissement de la pensée managériale. A l’inverse, dans L’homme positif : savoir être pour durer (Michel Lafon, 33e), le cuisinier Thierry Marx dévoile un management à sa sauce, vivant, engagé et social. Forcément savoureux.

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