Dimanche 11 février, Ségolène Royal doit annoncer les grandes orientations de son programme pour l’élection présidentielle, résultats des débats participatifs organisés dans tout le pays. On attend toujours son ou ses livres chez Hachette Littératures et-ou Flammarion. De sa part, tout ce qu’on aura finalement peut-être à se mettre sous la dent, ce seront les quelques pages de la préface d’un petit opuscule à paraître le 7 mars chez Dalloz sur les Droits de l’enfant.

La madone. Mais en librairie, les rayons politiques sont fournis. Malgré la quatrième de couverture qui précise que « ce livre n’est pas un pamphlet, encore moins un réquisitoire », Ségolène Royal, ombre et lumière (Michalon, 8 février) est le témoignage virulent d’Evelyne Pathouot, attachée parlementaire de la députée des Deux-Sèvres en 1995-1997 (et aujourd’hui assistante parlementaire de deux députés UMP). Le 7 février, Marie-Eve Malouines et Carl Meeus, auteurs de La madone et le culbuto (Fayard, 2006), ont consacré à Ségolène Royal, l’insoumise une enquête mordante (Fayard). Déjà auteur de L’une enchante, l’autre pas. Ségolène et Martine, portraits croisés, Claude Lévy, livre OPA sur le PS (Calmann-Lévy, 21 février). Pour les journalistes du collectif Victor-Noir, l’investiture de Ségolène Royal fut un Putsch au PS (Denoël, 15 mars).

Le 12 février, Jacob-Duvernet réédite Madame Royal, la première biographie, l’ouvrage actualisé du journaliste Daniel Bernard, publié fin août 2005, trop tôt… et qui fut un échec commercial. Au rayon des livres de circonstance, rappelons aussi la réédition fin janvier de trois textes de Philippe Muray sous le titre Le sourire à visage humain : Ségolène (Manitoba/Les Belles Lettres) dans un minuscule volume rose fuchsia, à trois euros. En BD, la candidate figure déjà dans Ségo, François, papa et moi, signé d’Olivier Faure, directeur adjoint du cabinet de François Hollande (Hachette Littératures), et dans Soigne ta gauche de JeanYves Duhoo (Seuil), parus le 1er février.

Voir aussi LH N°676, p.61