Julianne Moore a reçu l’Oscar et le Golden Globe de la meilleure actrice pour Still Alice de Wash Westmoreland et Richard Glatzer, qui sort en salle ce mercredi 18 mars. Bouleversante, l'actrice incarne cette femme de cinquante ans, au sommet de sa carrière de spécialiste en langage et sciences cognitives, qui apprend qu'elle est atteinte de la maladie d’Alzheimer.
 
Ce drame est adapté du premier roman de Lisa Genova, professeure en neurosciences, qui s’est très largement inspirée de ses recherches dans Still Alice: l’envol du papillon, remis en vente au début du mois aux Presses de la Cité.
 
Autre histoire réelle, Big Eyes de Tim Burton raconte la vie de peintre Margaret Keane, dont l’œuvre représente des enfants aux gros yeux. A la fin des années 50, ses tableaux, qui étaient signés par son mari, ont enflammé le marché de l'art. Mais un différend entre les époux a conduit à révéler la supercherie. Tout l'art de Big Eyes: le livre du film par Leah Gallo, paraît le 20 mars chez Huginn & Muninn
 
Après Divergente porté à l’écran par Neil Burger en 2014, Divergente 2: l'insurrection de Robert Schwentke, en salle ce mercredi 18 mars, est l’adaptation de la deuxième partie de la trilogie de Veronica Roth traduite chez Nathan jeunesse sous le titre Divergente: différente, déterminée, dangereuse, vol. 2. L'insurrection. Le dernier volume Allegiant sera scindé en deux films qui doivent arriver sur les écrans en 2016 et 2017. Le 2 avril paraîtra également Divergente raconté par Quatre, toujours signé de Veronica Roth qui éclaire sa saga à travers le regard d'un autre personnage (Nathan jeunesse).
 
Simultanément, devrait arriver en 2017 en librairie le premier des deux tomes d’une nouvelle série dont Veronica Roth, qui avait 22 ans en 2011 à la publication de Divergente, commence l’écriture, et qui se déroulera cette fois dans l’espace.
 
Anton Tchekov 1890, de René Féret, s’attarde sur l’année au cours de laquelle le romancier médecin russe se rend, après le décès de son frère, sur l’île de Sakhaline, à 10 000 kilomètres de Moscou, à la rencontre des bagnards, de juillet à octobre 1890. Ce voyage a été raconté dans L’île de Sakhaline (Folio classique). Il a été adapté en 2009 sous format BD chez Futuropolis (Jusqu'à Sakhaline: d'après un récit d'Anton Tchekhov, illustré par Pascal Rabaté) et dans de nombreux articles et correspondances regroupés sous plusieurs titres à L’Harmattan.

Egalement le 18 mars, ressort en salle l'adaptation de sa pièce La mouette par Youli Karassik en 2012.
 
S’il s'agit d'un scénario original, Un homme idéal, de Yann Gozlan plonge le spectateur dans le monde des lettres avec Pierre Niney, dans le rôle d’un auteur médiocre, qui s’approprie un manuscrit dont il n’est pas l’auteur et qui lui apporte la gloire.
 
Enfin dans le documentaire Le faussaire, Sam Cullman et Jennifer Grausman reviennent sur célèbre faussaire américain Mark Landis, qui a trompé le monde de l’art pendant 30 ans sous six identités différentes. Simultanément, le 2 avril, Guy Ribes, autre talent français, signe Autoportrait d'un faussaire avec Jean-Baptiste Péretié, un document à paraître le 2 avril aux Presses de la Cité. Et Jean-François Ferrillon reprend le thème dans son premier roman Faussaire à paraître le 2 avril à L’Age d’homme.