À l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes du 8 mars, de nombreuses publications viennent irriguer une production déjà pléthorique sur les femmes et le féminisme. Parmi elles, citons la réédition de deux titres de Françoise d'Eaubonne : Contre-violence ou la résistance à l'État (Cambourakis ) et Le sexocide des sorcières (Au Diable Vauvert). Attika Trabelsi met à l'honneur quinze femmes musulmanes invisibilisées ou discréditées par la société dans Musulmanes (Femmeuses). La sociologue et docteure en science politique Marie-Cécile Naves propose une Géopolitique des féminismes (Eyrolles). Dans Un corps à nous (Presses de Sciences Po), la chercheuse Lucile Quéré étudie les continuités et les transformations du rapport des féministes au corps des femmes. Les femmes musulmanes ne sont-elles pas des femmes ?, s'interroge Hanane Karimi (Hors d'Atteinte). Le Livre de poche réédite Le coût de la virilité. Ce que la France économiserait si les hommes se comportaient comme les femmes de Lucile Peytavin (8 mars, initialement publié chez Anne Carrière en 2021). Fanny Benedetti, Julie Rousseau, Lorelei Colin dressent un état des lieux des Luttes féministes à travers le monde (UGA Éditions). Enfin, Andrea Dworkin livre ses réflexions sur la misogynie dans Woman Hating (traduit par Camille Chaplain et Harmony Devillard, Des femmes-Antoinette Fouque).