Victor Hugo donne son nom aux centres et instituts français à l'étranger

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Victor Hugo donne son nom aux centres et instituts français à l'étranger

Les centres doivent être coiffés par un établissement public à caractère industriel et commercial qui devrait prendre le nom d'Agence Victor-Hugo.

avec vt et mk, avec afp Créé le 15.04.2015 à 20h04

Les centres et instituts français à l'étranger vont se fédérer sous le nom de Victor-Hugo afin d'imprimer une marque unique au réseau culturel français, à l'instar des "Goethe Institut" allemands, "Instituto Cervantes" espagnols, "Instituto Camoes" portugais, "Società Dante Alighieri" italiens ou "Confucius Institute" chinois, révèle l'AFP.

Ce projet de grande agence française avait été évoqué, comme nous l'avions annoncé dans notre numéro du 6 mars 2009 (1), dès la remise du rapport Poivre d'Arvor/Wagner à Christine Albanel, qui était alors ministre de la Culture.

Un temps évoquée, l'appellation d'”Institut français” pour les centres a été abandonnée.

Les centres culturels seront coiffés par un établissement public à caractère industriel et commercial qui devrait prendre le nom d'Agence Victor-Hugo, selon un projet de loi actuellement devant le Parlement français.

Il se substituera à l'association CulturesFrance avec des missions élargies, notamment dans les domaines de la langue et des savoirs, et avec un accent particulier donné à la formation des personnels.

Les centres résulteront de la fusion, dans le pays où la présence française est multiple, des centres, instituts culturels et services d'action culturelle des ambassades.

Dans 160 pays, la France compte 135 centres et instituts rattachés au ministère des Affaires étrangères, auxquels s'ajoute un réseau de 1 000 Alliances françaises.

Ces dernières, de statut local, conservent leur nom et leur autonomie dans le projet de loi gouvernemental.

Ce projet du chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, qui vise à rationaliser l'investissement culturel français à l'étranger, a subi presque un an de retard en raison de l'opposition d'ambassadeurs craignant une perte de pouvoir et de longues discussions sur le statut des personnels.

(1) Voir LH 767, pp. 8 à 10.
15.04 2015

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