Culture

12 expositions et un nouveau musée à ne pas manquer en 2022

Musée de Cluny

12 expositions et un nouveau musée à ne pas manquer en 2022

Entre Goscinny, Le Petit Prince, La Joconde ou encore Marcel Proust, sélection non-exhaustive de 12 expositions à découvrir l’année prochaine. 

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Par Cécilia Lacour
Créé le 30.12.2021 à 13h00

Parmi les grandes expositions dans les principaux musées, voici 12 d'entre elles qu'il faudra ne pas manquer... sans oublier un nouveau musée qui ouvrira au printemps.

René Goscinny, scénariste, quel métier ! - Musée d’Angoulême, dates à confirmer 

En parallèle à la 49e édition du Festival international de la bande dessinée (FIBD) d’Angoulême reporté en raison du Covid et qui devrait se tenir fin mars ou début avril d'après sa direction, le musée de la ville accueillera une exposition mettant à l’honneur le travail de scénariste du créateur d’Astérix. Cette rétrospective vise à mettre en lumière le "caractère polygraphe" de son œuvre, à révéler "les ressorts de son écriture" mais aussi à souligner "son implication dans la lutte pour les droits d’une profession aux contours encore flous", détaille le FIBD.
 
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Son œil dans ma main, Algérie 1961-2019, Raymond Depardon/Kamel Daoud – Institut du monde arabe (Paris) du 8 février au 17 juillet
En 1961, le photographe et cinéaste Raymond Depardon réalise plusieurs reportages en Algérie pour documenter les négociations visant à mettre fin au conflit opposant le pays à la France. En 2019, désirant revisiter ses clichés, il rencontre le journaliste et écrivain Kamel Daoud. Naît alors un projet de beau livre à quatre mains, mettant en regard les photographies de Raymond Depardon et des textes de Kamel Daoud. L’ouvrage Son œil dans ma main sera édté le 4 février par la maison algérienne Barzakh avec l’éditeur marseillais Images plurielles. Sa publication s’accompagne de l’ouverture de l’exposition éponyme à l’Institut du monde arabe, à l’occasion du 60e anniversaire de la fin de la guerre d’Algérie marquant l’indépendance du pays. 
 
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A la rencontre du Petit Prince – Musée des arts décoratifs (Paris) du 17 février au 26 juin
Pour clore les commémorations du 75e anniversaire de la parution en France du Petit Prince, le Musée des arts décoratifs (MAD) réunit plus de 600 textes et dessins d’Antoine de Saint-Exupéry. Parmi ces pièces, le manuscrit original de ce conte philosophique, conservé à la Morgan Library & Museum à New York et "jusqu’alors jamais présenté au public français", précise le musée. "Ce prêt exceptionnel est complété par des originaux inédits provenant d’une collection n’ayant encore jamais été rendue accessible au public", complète l’établissement. Le catalogue d’exposition sera publié chez Gallimard le 10 février. 
 
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Pionnières, artistes dans le Paris des années folles – Musée du Luxembourg (Paris) du 2 mars au 10 juillet
L’exposition met en lumière le rôle primordial des femmes dans le développement de grands mouvements artistiques à travers des "peintures, sculptures, photographies, films, œuvres textiles et littéraires". Ces femmes qui, nées à la fin du XIXe ou au début du XXe siècle, ont été les premières à "pouvoir être reconnues comme des artistes, posséder un atelier, une galerie ou une maison d’édition, diriger des ateliers dans des écoles d’art, représenter des corps nus", détaille le musée. Plusieurs titres autour de l’exposition sont programmés en mars dans les catalogues de la Réunion des musées nationaux – Grand Palais (RMN-GP) et de Gallimard. 
 
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La Joconde, exposition immersive - Musée du Louvre (Paris) du 10 mars au 21 août
Le Louvre propose de redécouvrir l'œuvre la plus célèbre de Léonard de Vinci à travers des récits et expériences sensorielles. Une "peau-paysage, qui enveloppe l'ensemble de l'espace d'exposition" ponctue la déambulation, précise le musée dans un communiqué. Elle permet d'immerger les visiteurs dans un "univers panoramique" inspiré des œuvres du peintre italien. Six récits visuels "en très grands formats", proposant diverses interactions, retracent la manière dont La Joconde est devenue la peinture la plus célèbre au monde. Un catalogue d’exposition sera publié en mars, coédité par la RMN-GP et le musée du Louvre. 
 
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Romy Schneider - Cinémathèque française (Paris) du 16 mars au 31 juillet
L’établissement consacre sa première rétrospective consacrée à Romy Schneider, disparue il y a quarante ans. "Avec une vie si romanesque, des ruptures si marquées, des rencontres si déterminantes, c’est à nous, à travers cette exposition, de comprendre de quelle manière elle est devenue cette icône, cette femme moderne qui, quarante ans après sa mort, fait toujours autant battre les cœurs et dont l’image, elle, n’a pas pris une ride", souligne la commissaire de l’exposition Clémentine Deroudille dans un communiqué. Le catalogue d’exposition sera disponible chez Flammarion, en coédition avec la Cinémathèque française. 
 
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Giovanni Boldini, les plaisirs et les jours – Petit Palais (Paris) du 29 mars au 24 juillet
Peintre et illustrateur italien installé à Paris, Giovanni Boldini (1842-1931) est l’un des portraitistes les plus célèbres du début du XXe siècle. Le Petit palais retrace la carrière de l’artiste, "de sa formation en Italie jusqu’à sa longue carrière parisienne. Elle met en évidence les liens de Boldini avec la société de son temps la mode et le luxe, les célébrités et l’aristocratie européenne, les modèles et les maîtresses, les artistes et les écrivains", explique l’établissement. Connaissance des arts programme le 10 février un hors-série consacré à Giovanni Boldini tandis que le catalogue d’exposition sera publié chez Paris-Musées le 2 mars.
 
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Abd El-Kader – Musée des civilisation de l’Europe et de la Méditerranée (Mucem - Marseille) du 6 avril au 22 août 
14 juin 1830. L'armée d'Afrique débarque sur la presqu’île de Sidi-Fredj, située à une trentaine de kilomètre d’Alger, signant le début de la conquête de l’Algérie par la France. Fondateur de l’Etat algérien, émir, chef religieux et militaire, Abd El-Kader lutte alors contre la colonisation de son pays. En 2022, le Mucem entend mettre en lumière la figure de cette homme "dans toute sa richesse et son importance historique et intellectuelle", assure l’établissement, à travers près de 250 œuvres et documents issus de collection publiques et privées. Un titre consacré à Abd El-Kader paraîtra chez Errance en avril. 
 
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Créatures, bestiaires fantastiques de la bande dessinée – Musée des beaux-arts de Calais du 9 avril au 6 novembre
Avec une exposition conçue en partenariat avec l’association On a marché sur la bulle, le musée des beaux-arts de Calais invite le visiteur à plonger dans un univers fantastique peuplé de créatures mystérieuses et conté dans plusieurs bandes dessinées. Parmi les œuvres du 9e art présentées : Siegfried d’Alex Alice (Dargaud), La Légende des nuées écarlates de Saverio Tenuta (Les Humanoïdes Associés), Créatures fantastiques de Kaziya (Komikku), Lothaire Flammes de Marianne Alexandre (Jungle), Enola et les animaux extraordinaires de Joris Chamblain et Lucile Thibaudier (éditions de la Gouttière), Alpi the Soul Sender de Rona (Ki-oon), Stand Still Stay Silent de Minna Sundberg (Akileos), Le Château des étoiles d’Alex Alice (Rue de Sèvres), Les Dominants de Sylvain Runberg et Marcial Toledano (Glénat), Dreams factory de Jérôme Hamon et Suheb Zako (Soleil) et Sorceline de Sylvia Douyé et Paola Antista (Glénat). L’exposition met aussi en lumière le travail de Jérôme Lereculey, auteur de bande dessinée spécialiste des animaux fantastiques.
 
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Aristide Maillol (1861-1944), la quête de l’harmonie – Musée d’Orsay (Paris) du 12 avril au 21 août
Pour célébrer le centenaire de la naissance du sculpteur Aristide Maillol, le Musée d’Orsay lui consacre une grande rétrospective. L’établissement met face à face les deux Méditerranée sculptée par Aristide Maillol, perçue comme "le manifeste du "retour à l’ordre" dont Maillol est un acteur majeur : proscrivant toute recherche d’expression, il instaure un nouveau classicisme et inscrit des corps féminins, à l’anatomie charpentée et sensuelle, dans des formes géométriques simples", affirme l’établissement. Gallimard proposera en avril un beau livre consacré au sculpteur. 
 
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Marcel Proust, du côté de la mère - Musée d’art et d’histoire du judaïsme (Paris) du 14 avril au 28 août 
A l’occasion du centenaire de la mort de Marcel Proust, le musée d’art et d’histoire du judaïsme (mahJ) réunit près de 150 œuvres pour découvrir l’auteur d’A la recherche du temps perdu à travers le prisme de sa judéité. "L’exposition s’articule autour de plusieurs thèmes abordant les sociabilités de l’auteur, son engagement au moment de l’affaire Dreyfus, sa vision de l’homosexuel considéré comme un alter ego du juif, l’éclosion d’une modernité portée par des intellectuels et des artistes juifs au début du XXe siècle, ainsi que la question de la mémoire comme élément central de l’identité juive et de l’écriture de la Recherche", souligne le musée. Le catalogue d’exposition est coédité le 13 avril par le mahJ avec la RMN-GP.

Marcel Proust : la fabrique de l’œuvre - Bibliothèque nationale de France (BNF – Paris) du 11 octobre au 22 janvier 2023
Une deuxième exposition consacrée à Marcel Proust marquera 2022. La BNF propose de découvrir "la fabrique de l’œuvre" de l’écrivain. Avec 350 documents, l’établissement propose "une traversée de l’oeuvre À la recherche du temps perdu, organisée tome par tome pour donner à voir la fabrique du texte" mais aussi de l’univers de l’auteur. L’exposition illustre également l’apport du numérique "dans l’histoire de la réception et de l’interprétation des manuscrits"
 
 

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