En reprenant Alix de Jacques Martin, le scénariste David B. a créé la surprise. Feuilleton de l'été du Figaro, Veni vidi vici, 37e aventure du jeune Gaulois chez les Romains, avec l'illustrateur archéologue Giorgio Albertini au dessin, a été publié le 12 septembre par Casterman avec un tirage de 40 000 exemplaires, et se retrouve 2e des meilleures ventes de bandes dessinées.  

Si les lecteurs ont plaisir à retrouver Alix, ils n'attendaient pas David B. sur une série à la fois patrimoniale et grand public. Pourtant, l'auteur de l'autobiographique L'ascension du Haut Mal, cofondateur de L'Association et grande figure de la BD indépendante, avoue une passion pour cette « lecture d'enfance », dont on a fêté les 70 ans par une grande exposition à Angoulême en janvier dernier. 

Le duo s'est coulé sans peine dans le moule de la série, mettant en scène un épisode de l'histoire romaine, un complot contre César ourdi par Arbacès, l'ennemi juré d'Alix, en Asie Mineure, où le héros et le fidèle Enak sont venus chercher des livres. Avec ce qu'il faut de femmes en détresse, de prophéties et de combats.   

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