Analyse

La mode n’est qu’une affaire de cycle. Si l’on voit se répandre ces dernières années des titres de romans à rallonge, de L’extraordinaire voyage du fakir… aux Ecureuils de Central Park, une tendance similaire s’était développée au XVIIIe siècle avec des titres aussi savoureux qu’abscons comme Petit chien de l’Evangile aboyant contre les erreurs de Luther. C’est ce qu’on apprend dans l’essai Au bonheur des titres, à paraître le 17 septembre chez Infolio, signé du philosophe de l’urbanisme Thierry Paquot, par ailleurs ancien directeur littéraire (La Découverte, Quai Voltaire…). Il passe en revue les divers genres romanesques, les modes dans la titraille et le risque d’être démodé, la tentation du titre désignatif et son opposé à l’image de Magritte avec sa série Ceci n’est pas…, et enrichie son étude d’anecdotes, offrant un voyage dans l’histoire littéraire. A.-L. W.

11.09 2015

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