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BNF : deux nouvelles journées de grève les 23 et 24 juin

Lors de la conférence de presse donnée sur le site Tolbiac de la BNF, mercredi 15 juin - Photo AT LH

BNF : deux nouvelles journées de grève les 23 et 24 juin

L'intersyndical CGT-FSU-SUD a annoncé à l'issue d'une conférence de presse tenue à la BNF mercredi 15 juin deux nouvelles journées de grève les jeudi 23 et vendredi 24 juin. Un préavis de grève court jusqu'au 31 juin. 

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Par Adriano Tiniscopa,
Créé le 15.06.2022 à 15h27 ,
Mis à jour le 16.06.2022 à 09h38

Le mouvement de grève des personnels de la BNF, initié au début du mois de mai, est relancé. Mercredi 15 juin, lors d'une conférence de presse en présence des écrivains Éric Vuillard et Laurent Binet, des chercheurs Arlette Farge, Yohann Chapoutot et Daniel Kunth, l'intersyndical CGT-FSU-SUD Culture des personnels de la BNF et l'Association des lecteurs et usagers de la BNF (Alu BNF) ont déclaré deux nouvelles journées de grève pour jeudi 23 et vendredi 24 juin. Le dépôt d'un préavis de grève courant jusqu'au 31 juin a aussi été annoncé. 

« On reste déterminés car avec la réouverture du site Richelieu, son musée et l'ouverture du conservatoire de la presse d'Amiens, de nouvelles missions vont arriver avec plus de public, tout ça sans création de postes, il nous manque pourtant déjà des bras pour assurer nos missions essentielles », explique Julie Jourdan, représentante CGT-FSU. La direction n'est pas revenue à l'heure actuelle sur sa décision de supprimer les consultations directes sur le créneau du matin. L'intersyndical revendique aussi des créations de postes et des embauches pérennes. Des requêtes restées à l'état de désidératas.

« Le budget rectificatif de l'établissement (la BnF) passe au conseil d'administration le 30 juin prochain, et on sait déjà que le ministère de la Culture est en négociation avec Bercy sur les moyens qui nous seront alloués », s'inquiète aussi Gaël Mesnage, secrétaire adjoint de la CGT-BNF. Pour l'instant, la rupture du dialogue est la pierre d'achoppement de ce conflit. « La direction refuse toujours de discuter avec nous et nous fait comprendre qu'elle ne peut pas revenir en arrière pour des raison budgétaires », constate Francisco Roa Bastos, représentant de l'AluBNF. « Cette situation je la rattache à une dimension plus large, celle de la dégradation de nos services publics », analyse de son côté Daniel Kunth, chercheur astrophysicien au CNRS.

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