Littératures de l'imaginaire

Dossier littératures de l'imaginaire : une embellie pas si furtive

La soirée de lancement des Furtifs d'Alain Damasio le 24 avril 2019 à la Gaité Lyrique à Paris. - Photo Olivier Dion

Dossier littératures de l'imaginaire : une embellie pas si furtive

Porté par le succès des Furtifs d'Alain Damasio, le secteur de l'imaginaire s'attend à de beaux lendemains malgré un marché encombré. Les éditeurs sont persuadés que la SF va s'affirmer comme la littérature la plus pertinente pour parler du monde d'aujourd'hui. _ par

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Par Benjamin Roure,
Créé le 30.10.2019 à 15h07

Les temps changent pour l'imaginaire. Du moins, dans les regards. A défaut d'enregistrer des chiffres de croissance mirobolants, les éditeurs de science-fiction, fantasy et fantastique affichent un sourire retrouvé. « Face aux enjeux sociétaux actuels, la SF est regardée autrement, on interroge ses auteurs pour connaître leur vision, se réjouit Olivier Girard, directeur du Bélial. Que l'armée française se déplace à Nantes pour rencontrer des auteurs de SF, on peut en penser ce qu'on veut, mais ça souligne un changement de mentalité et de perception vis-à-vis du genre. Ce n'est pas rien ! » Manuel Soufflard, chef de groupe marketing pour l'imaginaire chez J'ai lu, confirme : « Le marché, à la baisse sur dix ans, s'est stabilisé. On sent un bouillonnement pour l'imaginaire, notamment chez les jeunes. Avec un vrai retour de la science-fiction. » Bien entendu, une œuvre et un auteur en particulier sont en bonne partie responsables de l'embellie : Les furtifs d'Alain Damasio. « C'est un événement dont il restera forcément quelque chose, surtout qu'Alain se revendique de la SF, prédit Mathias Echenay, son éditeur, à La Volte. Toute la presse ou presque lui a ouvert ses portes. Par ricochets, des certitudes s'estompent, car on a pu montrer que ce genre pouvait s'adresser à tout le monde. Ce sont des signes avant-coureurs, ça va déclencher quelque chose. »

Olivier Girard,Le Bélial- Photo OLIVIER DION

L'effet Damasio durera-t-il ?

Alain Damasio reste cependant une exception médiatique. « La presse n'a pas ouvert les portes au reste de la production, rappelle Olivier Girard, plus prudent. Mais ses ventes ont dopé les rayons spécialisés, et des librairies premier niveau ou des enseignes pragmatiques comme Cultura vont accorder davantage de place à un rayon qui tourne bien. Cet effet est notable. S'inscrira-t-il dans la durée ? On a le droit d'en douter. » Gilles Dumay, qui dirige Albin Michel Imaginaire, attend surtout qu'il y ait d'autres Damasio. « Pourquoi Jean-Philippe Jaworski n'est pas invité chez Busnel ? Le mépris pour le genre est contre-productif car nos enfants sont baignés dedans de A à Z. Cela crée une rupture culturelle. »

Mireille Rivalland, l'Atalante- Photo OLIVIER DION

Même si Les furtifs pourraient être à la SF ce que L'Arabe du futur est à la BD, à savoir le seul livre du genre acheté par un très large spectre de lecteurs, l'effet loupe est positif. « L'imaginaire est en train de pénétrer toutes les couches de la chaîne du livre, constate Davy Athuil, fondateur de Mü éditions. Des critiques découvrent chez nous des auteurs francophones qui n'ont rien à envier à ceux de littérature générale. » Surtout, sa résonance avec le monde contemporain est de plus en plus prégnante. « Il y a de nouveau une connexion entre les sujets actuels et la SF, et les lecteurs l'ont compris », se réjouit Mireille Rivalland, directrice littéraire de L'Atalante, citant L'effondrement de l'empire de John Scalzi, « qui parle de théorie de l'effondrement, mais dans l'espace ». Marion Mazauric, à la tête d'Au Diable Vauvert, n'hésite pas à rapprocher la SF engagée de Damasio et son essai à succès de l'année, Crépuscule de Juan Branco. « Les deux auteurs s'apprécient et on a constaté un croisement entre leurs lecteurs. Au-delà de ce phénomène, la littérature de l'imaginaire que publie le Diable est réaliste. On pourrait même dire que c'est parce que nous sommes un éditeur de littérature réaliste que nous publions autant de SF. »

Marion Mazauric, Au diable Vauvert- Photo OLIVIER DION

« L'endurance paie »

Toutefois, l'effet Furtifs n'est pas la seule raison d'être « très optimiste ». En effet, Stéphane Marsan, le directeur général délégué de Bragelonne, se félicite que les lancements des années précédentes aient fini par payer. « Si on fait une bonne année, c'est grâce au fonds », résume-t-il. Et de se réjouir d'avoir misé il y a bien longtemps sur une étrange saga venue de Pologne, The Witcher d'Andrzej Sapkowski, Le Sorceleur en VF. « C'est une de nos meilleures ventes depuis des années, mais la diffusion du trailer de la série Netflix a déclenché une vague de commandes inédite. L'endurance paie. » Il lance plusieurs versions du livre, en poche pour les gamers (The Witcher est aussi un jeu vidéo), une version young adult et un format évitant les codes visuels de la fantasy pour séduire un autre public. Marion Mazauric a réservé ce traitement à American Gods de Neil Gaiman, avec une version illustrée, une réédition dans la maquette dédiée aux œuvres de l'auteur anglais et une version luxe - sans parler du poche chez J'ai lu. « Tous les auteurs ne peuvent supporter une telle exploitation, mais plus on diversifie les éditions, plus on diversifie la sociologie des lecteurs. Cela participe de l'évangélisation. » Néanmoins, Stéphane Marsan regarde aussi le revers de la médaille. « Il est toujours aussi difficile d'amener des nouveautés et de faire découvrir des nouveaux auteurs. De plus, la fantasy commence à acquérir le statut des autres littératures de genre : ce n'est plus si nouveau, les catalogues sont importants, il faut alors proposer des angles vraiment différents. »

Mathias Echenay, La Volte- Photo OLIVIER DION

« On reste sur un marché frileux, dans lequel les lecteurs ont du mal à dépenser 20 € pour un auteur méconnu », confirme Thibaud Eliroff, directeur de collection imaginaire chez J'ai lu et « Nouveaux Millénaires ». Il regrette le modeste démarrage de Rosewater de Tade Thompson, mais se rassure en se rappelant que N.K. Jemisin avait aussi mis du temps. Olivier Girard, qui fustige « un contexte de surproduction endémique et structurel » peu propice aux nouvelles voix, parle tout de même de « la magie de l'édition, notamment de genres : contre toute attente, les choses peuvent s'installer sur la durée plutôt qu'être pliées en quinze jours ». Il cite le cas de Bonheur TM, premier livre de Jean Baret, invisible à sa parution en 2018 et qui décolle depuis septembre à la faveur de la publication de l'ouvrage suivant, Vie TM. Pour, Gilles Dumay, plus sombre, « le marché est saturé de façon alarmante et, si ça ne prend pas tout de suite, ça ne prend pas. Il faut donc bien communiquer sur les réseaux sociaux. Car un bad buzz peut détourner rapidement l'intérêt des lecteurs ». Thibaud Eliroff constate aussi l'effet crucial d'une communication en amont. « Le succès de Déracinés de Naomi Novik prouve que, quand on identifie un titre à potentiel et qu'on multiplie les opérations de communication ciblées, cela finit par payer. » De quoi convaincre Pascal Godbillon, responsable éditorial de « Lunes d'encre » chez Denoël et Folio SF ? « On se questionne sur la visibilité de nos livres et on me pousse en interne à créer une page Facebook... Mais je n'ai pas envie de me mettre en avant. », soupire-t-il. Avant de s'enthousiasmer sur les 20 ans de « Lunes d'encre », célébrés par l'édition collector de Chroniques martiennes de Ray Bradbury. D'ailleurs, collectors et intégrales sont des succès chez tous ceux qui s'y prennent bien.

Lettres françaises

C'est peut-être avec la jeune création française qu'il est le plus compliqué d'avancer ses pions. Jean-Paul Arif, fondateur de Scrineo, en a fait son cheval de bataille. « Je me sens agressé par la culture mainstream anglo-saxonne et je pense qu'il faut aider la création francophone à émerger. On tente de faire ce que le polar a réussi il y a 20 ans : montrer qu'il y a de la fantasy française de qualité. » Dans ce sens, Gilles Dumay mise gros, pour 2020 avec « un pavé français de 700 pages, un truc complètement fou arrivé par la boîte aux lettres ».

Chez Pocket, Charlotte Volper, nouvelle directrice de collection, croit elle aussi dans le potentiel des auteurs francophones. « J'y tiens beaucoup, comme aux premiers romans », clame l'éditrice, qui veut « incarner davantage la ligne éditoriale de Pocket sur les réseaux sociaux ». Elle prépare une année forte avec Michel Robert en tête de pont. Pour Audrey Petit, directrice éditoriale du Livre de Poche, « il est important de trouver des petits nouveaux, pour l'équilibre du catalogue ». Elle salue les pépites dénichées par son équipe chez Mü ou Plume blanche. Toujours en poche, Folio SF fonde beaucoup d'espoir dans Le bâtard de Kosigan, Toxoplasma et la pépite québécoise De synthèse. Et le label de Gallimard prévoit « un concours d'écriture de romans sur le thème des nouvelles voix, pour les 20 ans de Folio SF en 2020 », annonce Pascal Godbillon.

Deux autres éditeurs qui fêteront leurs 20 ans l'an prochain s'intéressent de près à la création hexagonale. Bragelonne - qui prépare un livre célébrant deux décennies de mise en avant « flamboyante et tapageuse de la fantasy » - « mise en priorité sur des textes francophones pour sa collection young adult "Big Bang", à raison de cinq ou six sorties par an », précise Stéphane Marsan, qui souligne que sa maison est dans un mouvement de réduction du nombre de titres annuel. Et pour trouver les futurs talents, il organise un speed dating dans les locaux de Bragelonne. Au Diable Vauvert soufflera vingt bougies en 2020, avec un ouvrage souvenir pour Livre Paris. En plus du développement des documents, des poches et même de la poésie, Marion Mazauric prépare « beaucoup de textes français et une créativité tous azimuts ».

La horde des 40

Les Indés de l'imaginaire - ActuSF, Les Moutons électriques et Mnémos - veulent aussi passer la vitesse supérieure et viennent de faire le grand saut en changeant de diffuseur. « Il était devenu impossible de rester chez Harmonia Mundi, qui n'était plus en capacité d'être rentable pour nous, explique André-François Ruaut, directeur des Moutons électriques. Avec MDS, nous passons à une autre échelle. Nous devrions revenir à un niveau correct de placement et nous développer, notamment au Québec, en Belgique et en Suisse, où nous aurons enfin un distributeur correct. » L'éditeur bordelais va dans le même temps embaucher un troisième salarié pour la communication, les relations presse et libraires. « C'est un changement majeur pour nous, confirme Frédéric Weil, éditeur de Mnémos. Mais ça fait partie de la vie d'une maison qui a déjà plus de 20 ans. On est très impatients de voir les résultats. » Ce changement constitue « un pari, compliqué en termes de trésorerie et d'organisation, mais indispensable pour notre développement, notamment en poche », résume Jérôme Vincent, directeur d'ActuSF. Il est d'ailleurs probable que les trois éditeurs cèdent un peu moins de droits de reprise en poche aux grands groupes, pour garder cette carte en main.

Mü éditions, jusqu'ici autodiffusé, est en pleine restructuration et dévoilera ses nouvelles ambitions au premier trimestre. Quant à La Volte, qui vit l'année de ses quinze ans sur un petit nuage, elle se dote d'outils de gestion plus professionnels et va salarier une partie de l'équipe. « Nous allons développer la cession de droits, espère Mathias Echenay. Avec des agents, ça n'avait rien donné d'intéressant. Nous allons rencontrer des éditeurs qui nous ressemblent et le faire à notre façon. L'important, c'est le temps, la cohérence, la consistance. »

Ce dynamisme est celui d'un secteur qui a su se mobiliser contre le marasme. Plus que symbolique, l'opération Mois de l'imaginaire entre dans sa troisième année et s'affirme. « Même s'il souffre d'une inertie due au nombre d'éditeurs impliqués, une quarantaine, le Mois de l'imaginaire est désormais bien identifié par les libraires qui multiplient les animations », se félicite Manuel Soufflard. « Parler d'une seule voix a remis du baume au cœur à tout le monde, s'enthousiasme Charlotte Volper. A l'approche du Mois, des journalistes nous contactent pour avoir des infos, c'est inédit. »

Pourtant, l'association Mois de l'imaginaire patine un peu au démarrage, souffre d'une certaine dispersion - la question d'intégrer la BD divise - et n'a pas encore réussi à mettre en place son dispositif de formation des libraires et des bibliothécaires. « Toutes les associations sont lentes à se lancer, rassure Davy Athuil. Il faut impulser un mouvement et les gens s'agrégeront. Mais déjà, être autant et se parler, c'est énorme. » Mireille Rivalland conclu en sage : « L'effet du Mois n'est pas si important commercialement. Au final, ce qui compte est l'esprit de corps. Les livres qu'on défend, on les publie pour le bien de littérature et pour le bien de l'humanité, on ne peut être en rivalité là-dessus. »  W

A la recherche du bon mix en librairie

Les libraires spécialisés en imaginaire s'appuient souvent sur un autre rayon pour se maintenir à flot, mais croient dur comme fer à leur spécificité.

La librairie La dimension fantastique, rue la Fayette Paris (10e).- Photo OLIVIER DION

A droite, des murs de romans de fantasy et de SF. A gauche, des piles de bandes dessinées. Au milieu, des tables de nouveautés. Installée depuis cinq ans rue La Fayette, à Paris (10e), La Dimension fantastique assume ce double positionnement, par goût avant tout. « Ce parti pris surprend un peu, même parmi les professionnels, sourit derrière sa barbe Julien Cespédès, 31 ans, un des deux associés. Nous poussons même la différence en s'inspirant des librairies anglo-saxonnes avec un coin lecture cosy et en ouvrant le dimanche. » La BD représente 60 % d'un chiffre d'affaires estimé à 250 000 euros.

Car ne vendre que de l'imaginaire paraît tout simplement impossible, comme l'illustre Trollune à Lyon. Là, c'est le jeu qui fait vivre la boutique. Une fois passée la devanture anonyme, on est submergé de figurines et de flacons de peinture, même si quelques romans tentent d'émerger au milieu des boîtes de jeu. « Le jeu de société connaît une croissance supérieure à 20% depuis plusieurs années, explique Yannick Peyrede, un des associés de cet établissement ouvert en 2005 et qui emploie onze personnes. Dès lors, malgré une activité constante, le livre pèse moins au bilan. » C'est-à-dire, 11% d'un chiffre annuel de 1,5 million d'euros. Tout de même. Sous l'impulsion de la libraire Charlotte Hayart, l'espace littérature, à l'imposant fonds anglophone, s'est embelli. « Après avoir créé le rayon young adult, nous avons déstocké, transformé des étagères en tables, séparé les genres... Cela a permis de faire redécouvrir la librairie à des gens qui ne venaient que pour le jeu. Et nous venons de créer un petit rayon d'albums pour enfants. »

Croiser les publics

La jeunesse reste la bouée du Nuage vert, petite libraire lumineuse, rue Monge à Paris (5e). « J'ai choisi d'avoir un gros rayon jeunesse car mes clients adultes achètent aussi pour leurs enfants, explique Eléonore Calvez, gérante et seule libraire de l'endroit. Et parce que j'espère conserver les enfants comme clients quand ils grandiront ! » Ouverte en 2018, la boutique a souffert des manifestations et des coupures de métro le samedi. Mais la libraire, qui vend aussi un peu de BD en complément, commence à fidéliser et espère pouvoir prendre un apprenti l'an prochain.

Autre modèle, à Grenoble, Omerveille est basée dans le quartier des antiquaires depuis 2006, après avoir commencé « en mode ambulant dans un camion », raconte le gérant Frédéric Fromenty. La librairie propose un peu de BD mais se distingue par ses livres d'occasion. « Il faut entasser beaucoup, mais j'ai des clients qui viennent car ils ne trouvent pas ailleurs ce qu'ils cherchent. Des livres épuisés, et même des suites de séries, manquantes dans les grandes enseignes... » Car chez les généralistes, faire vivre un rayon imaginaire a longtemps été une gageure. Ce qui serait en train de changer, selon Marie Stonestreet, libraire chez Mollat à Bordeaux. « Depuis deux ans, le rayon imaginaire a pris énormément d'ampleur, avec un élargissement du lectorat et des choix des lecteurs. Du coup, le conseil porte ses fruits. L'avantage à Mollat est que le rayon SF et le rayon ado sont placés au cœur du rayon poche. »

Enfin, l'autre moyen -d'accrocher les lecteurs est de multiplier les événements. Outre les rencontres-dédicaces, Mollat pratique les matinales -dédiées aux bibliothécaires et en consacre une à -l'imaginaire en octobre. La Dimension fantastique organise des apéros conseils, un club de lecture très convoité, des brunchs et même un festival censé mixer les publics : Imagibière. L'imaginaire, pour bien le vendre, il faut le faire un peu mousser. W

Les 50 meilleures ventes en littératures de l'imaginaire

Trois tendances marquent le top des ventes de la saison 2018-2019 en imaginaire. D'abord, l'apparition en force d'auteurs de littérature générale non habitués de ce classement, tels Laurent Binet (Civilizations), Jean Teulé (Lou) ou Marc Dugain (Transparence).

L'explosion Alain Damasio se traduit dans le palmarès puisque l'auteur des Furtifs hisse quatre titres dans le top 50 (dont deux éditions poche de La horde du contrevent) soit autant que l'indétrônable champion Bernard Werber. Stephen King (7 titres dans le classement) et George Martin (6) demeurent quant à eux incontournables.

Enfin, bonnes pioches pour Bragelonne. L'éditeur place dans le top trois Sorceleurs (dont deux éditions différentes du tome 1) et La roue du temps, deux sagas qui profitent du buzz autour de leur adaptation en série télé.

Les 50 meilleures ventes en littérature de l'imaginaire
Rang Titre Auteur Editeur Prix
1 La boîte de Pandore Bernard Werber Albin Michel 22,90 €
2 Feu et sang, vol. 1 George R.R. Martin Pygmalion 21,90 €
3 Les furtifs Alain Damasio La Volte 25,00 €
4 Le meilleur des mondes Aldous Huxley Pocket 4,95 €
5 Transparence Marc Dugain Gallimard 19,00 €
6 Depuis l'au-delà Bernard Werber Le Livre de poche 8,70 €
7 La horde du contrevent Alain Damasio Folio 11,00 €
8 Simetierre Stephen King Le Livre de poche 8,90 €
9 Gare à Lou ! Jean Teulé Julliard 19,00 €
10 Le trône de fer : l'intégrale, vol. 1 George R. R. Martin J'ai lu 15,90 €
11 Demain les chats Bernard Werber Le Livre de poche 7,30 €
12 Fahrenheit 451 Ray Bradbury Folio 4,50 €
13 Elévation Stephen King Le Livre de poche 6,90 €
14 Le problème à trois corps Cixin Liu Actes Sud 9,70 €
15 Erectus Xavier Müller XO 19,90 €
16 Gwendy et la boîte à boutons Stephen King Le Livre de poche 6,70 €
17 Feu et sang, vol. 2 George R.R. Martin Pygmalion 21,90 €
18 Signe de vie José Rodrigues dos Santos Pocket 10,00 €
19 Des fleurs pour Algernon Daniel Keyes J'ai lu 6,00 €
20 Métro 2033 Dmitri Alekseevitch Gloukhovski Le Livre de poche 9,90 €
21 La vie des elfes Muriel Barbery Folio 7,90 €
22 La zone du Dehors Alain Damasio Folio 11,10 €
23 Ça : vol 1 Stephen King Le Livre de poche 8,90 €
24 Le trône de fer, vol. 1 : Le trône de fer George R.R. Martin J'ai lu 8,10 €
25 La planète des singes Pierre Boulle Pocket 4,80 €
26 Le trône de fer : l'intégrale, vol. 2 George R.R. Martin J'ai lu 16,90 €
27 Le Hobbit John Ronald Reuel Tolkien Le Livre de poche 6,00 €
28 Civilizations Laurent Binet Grasset 22,00 €
29 Le fou et l'assassin, vol. 5 : Sur les rives de l'art Robin Hobb J'ai lu 8,90 €
30 Sorceleur, vol. 1 : Le dernier voeu Andrzej Sapkowski Milady 7,10 €
31 Le cycle des robots, vol. 1 : Les robots Isaac Asimov J'ai lu 6,00 €
32 Le cycle de Fondation, vol. 1 : Fondatio Isaac Asimov Folio 7,10 €
33 Le maître du Haut Château Philip K. Dick J'ai lu 7,60 €
34 Les Fourmis Bernard Werber Le Livre de poche 5,50 €
35 Le cycle de Dune, vol. 1 : Dune Frank Herbert Pocket 11,40 €
36 Le bazar des mauvais rêves, Suivi de Cookie Jar Stephen King Le Livre de poche 9,60 €
37 Ça, vol. 2 Stephen King Le Livre de poche 8,60 €
38 Shining Stephen King Le Livre de poche 7,90 €
39 Le mythe de Cthulhu Howard Phillips Lovecraft J'ai lu 4,00 €
40 Sorceleur, vol. 2 : L'épée de la providence Andrzej Sapkowski Milady 7,60 €
41 Ubik Philip K. Dick 10-18 7,10 €
42 La roue du temps, vol. 1 : L'oeil du monde Robert Jordan Bragelonne 7,90 €
43 Le Silmarillion John Ronald Reuel Tolkien Pocket 6,95 €
44 Le fou et l'assassin, vol. 6 : Le destin de l'assassin Robin Hobb J'ai lu 9,90 €
45 Autre-monde, vol. 1 : L'Alliance des trois Maxime Chattam Le Livre de poche 7,60 €
46 Le trône de fer : l'intégrale, vol. 3 George R.R. Martin J'ai lu 16,90 €
47 La horde du contrevent Alain Damasio Folio 12,00 €
48 Le sorceleur, vol. 1 : Le dernier vœu Andrzej Sapkowski Bragelonne 15,90 €
49 Autre-monde, vol. 7 : Genèse Maxime Chattam Le Livre de poche 8,90 €
50 Silo Hugh Howey Le Livre de poche 8,60 €

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