Dossier Economie et gestion

Economie et gestion : ouvrir de nouvelles voies

Olivier Dion

Economie et gestion : ouvrir de nouvelles voies

Victime d’une réduction des linéaires, le livre d’économie et de gestion sort d’une année morose. Mais le dynamisme de la production témoigne des opportunités qu’offrent ses segments universitaire comme professionnel. Le secteur s’ouvre aux thématiques du développement personnel et l’innovation, notamment numérique, rebat les cartes d’un marché en mutation constante.

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Par Charles Knappek
Créé le 08.12.2013 à 17h21 ,
Mis à jour le 09.04.2014 à 17h41

Même s’il bénéficie du succès régulier et toujours appréciable de quelques essais d’actualité - à l’instar du Capital au XXIe siècle de Thomas Piketty (Seuil) - appelés à bien s’écouler pendant quelques semaines, mais également vite appelés à disparaître des listes des meilleures ventes, le marché du livre d’économie et de gestion est un mastodonte difficile à manœuvrer. Dans le contexte de ralentissement généralisé qui est le sien, les acteurs s’efforcent malgré tout de faire bouger les lignes, d’ouvrir de nouvelles voies et de répondre au plus près aux attentes de leurs lecteurs.

La recherche de niches préservées de la crise caractérise certaines des publications de l’année. « Ce qui fonctionne dans l’économie au sens global fonctionne aussi dans l’édition », note Laurent du Mesnil, directeur de Maxima. L’industrie du luxe faisant partie de ces secteurs bien portants, l’éditeur a ainsi republié Luxury attitude, qui continue à bien se vendre, et annonce Les fondamentaux du luxe pour début 2014. Le créneau du très haut de gamme est aussi exploité par Dunod dans sa collection « Marketing sectoriel » avec Management et marketing de la mode. L’éditeur a publié fin septembre Luxe & retail, dédié à la relation client dans les points de vente de luxe. « Ce secteur souffre moins que beaucoup d’autres marchés, nous allons continuer à nous y développer à travers plusieurs titres en 2014 », indique Odile Marion, directrice éditoriale chez Dunod. « La thématique du luxe est porteuse », confirme Claudine Dartyge, chez Eyrolles, qui a publié fin août Vendre le luxe, et qui bénéficie des ventes régulières de Luxe oblige. Ce titre du fonds paru en 2008 s’écoule « en moyenne à 2 000 exemplaires tous les ans ».

Malgré la frilosité qu’ils reprochent aux libraires en termes de mises en place, certains éditeurs parviennent à conserver une bonne visibilité dans les points de vente. Diateino, par exemple, pour s’assurer une place sur les tables, limite sa production à un titre par mois en moyenne. « Nous sommes une petite structure et nous voulons conserver une approche sélective », justifie Dominique Gibert, la fondatrice de la maison, qui mise également sur des sujets peu traités pour faire la différence. L’innovation jugaad, publié le printemps dernier et centré sur le concept indien de frugalité, est jusqu’à présent sa meilleure vente de l’année.

 

Transversalité

 

Egalement bien exposé avec sa marque Zen Business, Leduc.s bénéficie d’un positionnement « à cheval entre les rayons de développement personnel et professionnel », estime Karine Bailly de Robien, directrice éditoriale. Sous la marque Quotidien malin, la maison d’édition se renforce sur le marché de l’éco-gestion avec sa collection « Malins », initialement centrée sur la vie pratique, et un premier titre publié en septembre : Manager malin. « Les livres de cette collection sont des petits ouvrages à 6 euros qui se vendent très bien. Nous espérons transformer l’essai sur le segment du développement professionnel », explique Karine Bailly de Robien. Leduc.s persiste et signe avec encore une nouvelle marque de livres plaisirs, « L’instant cupcake », inaugurée au printemps, et dans laquelle il propose Le bonheur au travail. Avec sa collection « Et si… », Eyrolles cible, de la même façon, davantage les particuliers que les entreprises. Paru en juin, Et si je croyais enmoi est sans équivoque sur son angle développement personnel.

Chez ESF, la réédition en août de Gérer les risques psychosociaux a également permis de cibler un public plus large que les seuls acteurs de l’entreprise. « Ce titre s’adresse aux managers, aux professionnels des ressources humaines et de la formation, mais il intéresse aussi le grand public car il traite de harcèlement et de dépression, des sujets qui sont régulièrement abordés dans les médias », souligne Virginie Hamelin, responsable éditoriale librairie chez ESF. Sur la même thématique, Eyrolles inaugure la collection « Neurosciences et vie au travail », qui s’appuie sur les thérapies cognitivo-comportementales. Le management toxique, premier titre de la série paru ce mois-ci (octobre), fait la part belle au développement personnel du manager et peut aussi bien se retrouver au rayon entreprise qu’au rayon vie privée. Pour sa part, Maxima a enregistré ses meilleures ventes en 2013 avec Quand le travail vous tue : histoire d’un burn-out et de sa guérison, un ouvrage « qui vise clairement le grand public », explique Laurent du Mesnil.

Pour autant, l’efficacité professionnelle reste centrale pour le livre d’entreprise. « Nous sommes à l’heure de l’immédiateté. Les gens attendent des livres opérationnels qui répondent à un besoin précis », rappelle Odile Marion, chez Dunod. L’éditeur a enrichi sa collection « La boîte à outils » de 6 nouveaux titres et lancé en mars 2013 une collection de livres à petits prix intitulée « 5 clés », en partenariat avec CSP Formation. Les quatre premiers titres parus sont consacrés à la finance, au management transversal, à l’intelligence émotionnelle et au pilotage d’un prestataire. Dunod s’appuie en partie sur CSP pour écouler ces ouvrages. « Ils proposent des formations pour les cadres et non-cadres, cela aide à la vente », affirme Odile Marion.

Vuibert a également musclé ses positions sur l’efficacité professionnelle en lançant deux collections importantes en 2013. La première, « Pas à pas », créée en janvier, propose des titres sur la comptabilité ou la création d’entreprise, et s’adresse à des patrons, « des gens qui ont peu de temps et qui veulent des réponses précises à leurs problèmes », explique François Cohen, directeur éditorial de Vuibert. La seconde collection, « To do list », créée en avril avec trois titres (Management, Ressources humaines et Formation), propose des objectifs et des plans d’action pour mener à bien une fonction donnée au sein de l’entreprise. « To do list » bénéficie de compléments numériques en ligne : vidéos et sites compagnons qui permettent de télécharger une partie des plannings du papier sur un smartphone. Trois nouveaux titres ont enrichi la collection en août : Finance, Marketing et Gestion de projet.

 

Double cible

 

Sur un concept assez voisin, ESF avait lancé l’an dernier, en partenariat avec le magazine Management, la collection « 101 clés », qui fait le pari d’accorder une grande place à l’illustration. « Tout ce que le lecteur doit retenir est résumé en une dizaine de points sous forme de “To do list” », détaille Virginie Hamelin. Deux nouveaux titres paraissent en octobre : 101 clés pour convaincre et 101 clés pour bien gérer son temps.

Plus classiquement, chez Diateino, la publication du Nouveau manager de Robert Papin (qu’on a également vu en janvier chez Dunod avec la nouvelle édition de son best-seller La création d’entreprise) fait office d’événement. « Après avoir longtemps eu une politique d’achats de droits américains, c’est une consécration pour nous d’attirer un grand auteur français », se félicite Dominique Gibert.

Les grands noms de l’économie font d’ailleurs toujours vendre, à l’image de Philip Kotler avec son Marketing management (Pearson). Et l’opérationnel inspire décidément les éditeurs puisque Eyrolles a inauguré début octobre la collection « Métier » avec deux premiers titres : Formateur et Chef de projet. « Ce sont des tout-en-un spécialement conçus pour les pros. On est dans le livre compagnon très pratique et 100 % utile », indique Claudine Dartyge, qui annonce de nouvelles parutions pour 2014. En janvier, ESF annonce pour sa part en « Formation permanente » une nouveauté dont le titre provisoire est Former, se former et apprendre à l’ère numérique.

Egalement destinés aux professionnels, mais davantage susceptibles d’intéresser la cible étudiante, les livres consacrés à l’entrepreneuriat restent eux aussi une valeur sûre. Dunod a publié le 1er octobre Le grand livre de l’entrepreneuriat, préfacé par Fleur Pellerin. Sur la même thématique, dans « J’ouvre ma boîte », l’éditeur a produit De l’idée à la création d’entreprise : comment concrétiser votre projet de François et Nicolas Bergerault. « L’entrepreneuriat est une discipline de plus en plus enseignée en école de commerce et de management. On voit des étudiants qui, plutôt que d’intégrer une grande société, veulent créer leur boîte et ont donc besoin d’une documentation fournie pour mener à bien leur projet », souligne Odile Marion.

De Boeck a mené une réflexion équivalente pour créer en partenariat avec HEC la collection « PME & ETI », dédiée aux petites et moyennes entreprises et aux entreprises de taille intermédiaire. Le premier titre, L’ADN des meilleurs groupes familiaux, est paru en juin.

Pearson et Vuibert jouent également sur la porosité entre monde universitaire et monde professionnel. Avec des nouveautés comme Management de la banque ou Management des activités touristiques et de loisirs en « Référence management », Vuibert vise large. « Ces titres assez spécialisés s’adressent à un public qu’on sait nombreux, mais qu’on cerne mal, à la fois d’étudiants et de pros inscrits en formation continue », estime François Cohen. Chez Pearson, Florence Young part du même constat : « Nous proposons depuis deux ans des titres originaux comme Business model : nouvelle génération, qui intéressent les professionnels mais qui sont aussi prescrits en école de commerce. » L’éditeur a poursuivi avec Business model you en août 2012, qui a également trouvé son public.

 

Résistance de l’universitaire

 

Sur l’universitaire stricto sensu, l’éco-gestion souffre plutôt moins que d’autres matières. De Boeck revendique une belle progression liée en partie au succès de Principes de l’économie de Gregory Mankiw et Mark Taylor, dont la 3e édition française, publiée au printemps, a été largement enrichie de compléments en ligne conçus pour offrir une expérience d’apprentissage interactive. Chez Nathan, la nouvelle édition d’Economie au concours des grandes écoles de Claude-Danièle Echaudemaison « démarre très fort », selon Charles Bimbenet, directeur du département technique supérieur formation adultes. A La Découverte, le P-DG, François Gèze, s’appuie comme chaque année sur les bonnes performances de L’économie mondiale et de L’économie française. En « Repères », la production s’enrichit de quelques nouveautés, parmi lesquelles L’économie des BRIC et Les expérimentations aléatoires en économie. « L’éco-gestion s’en tire un peu mieux que d’autres disciplines, mais on observe toujours la lente érosion des ventes », déplore François Gèze. Pas de quoi décourager les éditions Rue d’Ulm, qui proposent en novembre Travailler pour être aidé ?, un opuscule traitant des systèmes de protection sociale à travers l’exemple du programme national d’emploi garanti en Inde.

Toujours sur le marché universitaire, Philippe Gualino, patron des éditions du même nom qui ont développé cette année une série marketing dans la collection « En poche », est frappé par « la numérisation accélérée du marché en école de commerce ». « En ESC, les étudiants consultent des bases de données, vont sur Cyberlibris et finissent par ne plus connaître le livre, observe-t-il. La gestion est plus technique que le droit, ce sont des matières qui sont davantage en relation avec les nouvelles technologies. » Le constat est pourtant loin d’être partagé par tous les acteurs, notamment en ce qui concerne les ebooks. Chez Dunod, le recours au « bundle » (offre couplée papier-numérique) a été - pour le moment - abandonné car celui-ci était sans effet sur les ventes. La nouvelle édition du Strategor, l’un des livres événements de la rentrée, est ainsi séparément proposée dans les versions papier et numérique, tout comme le Ramsès 2014. « Nous avons encore proposé en début d’année La création d’entreprise de Robert Papin en bundle, sans que cela ne se traduise par un bond sur les ventes », justifie Odile Marion.

Les expérimentations en matière numérique se poursuivent néanmoins puisque De Boeck propose depuis peu une version électronique, appelée Noto, en plus de la version papier, pour certains manuels universitaires, principalement en économie. « Noto est accessible sur la base d’un code personnel repris dans chaque ouvrage. Une fois téléchargé, il permet à l’étudiant de surligner ou d’annoter son manuel en ligne », détaille Dominique de Raedt, éditrice économie-gestion chez De Boeck. De son côté, Eyrolles annonce ses premiers bundles pour 2014. « Nous en publierons une vingtaine d’un coup, nous croyons beaucoup à la vente simultanée du papier et du numérique », lance Claudine Dartyge. Les bundles seront cependant un peu plus chers que le papier seul. Un cas de figure qu’on ne retrouve pas chez Nathan, dont le site Le Livre nomade a fêté sa première année d’existence. L’éditeur se déclare « satisfait des taux d’activation des versions numériques ». « C’est non négligeable et nous y sommes bien sûr très attentifs, car ces livres nomades sont proposés sans hausse de prix sur le papier. » Pour sa part, Pearson a pour la première fois cette année proposé une version française de sa plateforme d’apprentissage en ligne MyLab. « Nous ne le faisons que pour les ouvrages les plus importants car les coûts induits sont importants », précise Florence Young. <

Economie et gestion en chiffres

Du mouvement en expertise-comptable

Historiquement dominé par Dunod, le segment de l’expertise-comptable est toujours âprement occupé par un petit nombre d’acteurs. «Le marché est très disputé », confirme Charles Bimbenet, directeur du département technique supérieur formation adultes de Nathan. La mise à jour régulière des collections est déterminante pour maintenir son chiffre d’affaires. Chez Foucher, le directeur général, Olivier Jaoui, explique le tassement des ventes observé en DCG par une diminution du nombre d’éditions remises à jour en 2012. « De ce fait, nous avons sans doute un peu plus subi le marché de l’occasion », analyse-t-il. A l’inverse, la collection para-universitaire « Le meilleur du… », qui a par ailleurs bénéficié d’une mise en avant en PLV au début de l’été, est celle « qui fonctionne le mieux », indique Marilyse Vérité, responsable éditoriale enseignement supérieur et développement numérique de Foucher.

Les titres de révision et de fiches se vendent également bien chez Nathan avec « Le cours en fiches » et, chez Hachette, avec « Objectif DCG ». Sur ce créneau, Gualino a complété ses « Carrés rouge » par « Le DCG en questions », qui se présente sous la forme de QCM et qui lui a permis de renforcer ses positions dans les points de vente. «Sur le DCG/DSCG, Dunod reste largement leader, suivi par Gualino puis Nathan. Foucher et Hachette arrivent ensuite », estime Raphaël Pinelli, à la librairie quimpéroise Ravy. Gualino n’en a d’ailleurs pas fini avec les ouvrages synthétiques puisque sa collection « Les grands sujets du DCG », annoncée l’an dernier, a subi un retard à l’allumage. « Nous avons repoussé son lancement car un seul ouvrage est prêt aujourd’hui. Nous serons prêts au premier trimestre 2014 », annonce Philippe Gualino. Les autres éditeurs, à l’instar de Foucher, fourbissent également leurs armes. « Nous avons une production importante avec des millésimes particulièrement remis à jour en raison de l’actualité réglementaire et juridique en 2013», souligne Marilyse Vérité. Le changement des équipes d’auteurs sur quelques titres a même permis à Foucher de renouveler certains de ses contenus. <

L’émergence des books in english

L’important développement de l’anglais dans les écoles de commerce conduit un nombre croissant d’éditeurs à concevoir une offre dans la langue de Shakespeare. « En universitaire, l’augmentation de la prescription des ouvrages en anglais est flagrante », observe Florence Young, directrice marketing chez Pearson. Entre autres choses, Pearson propose son célèbre Marketing management de Kotler et al., en version bilingue, avec la version électronique et la plateforme d’e-learning, « My Lab », associée en anglais. De son côté, De Boeck a confié la rédaction de Business to business marketing, l’un de ses premiers titres édités à la fois en français et en anglais, à deux enseignants de la Toulouse Business School. Dunod, qui a publié 10 cas de marketing en février, puis 10 marketing studies au printemps dernier, annonce un nouveau titre bilingue consacré à la finance pour le début de 2014. « Les livres en anglais se développent progressivement, on n’en vend pas encore beaucoup, mais c’est très bon pour notre image », explique Odile Marion, chez Dunod. Ces titres bilingues sont destinés prioritairement aux francophones et répondent à une demande d’ouvrages en anglais dans l’enseignement.

Le marché du livre d’entreprise n’échappe pas à cette tendance anglophile. Eyrolles a lancé fin août sa Business communication tool box, un coffret contenant un guide méthodologique, un mémento et des fichiers audio sur une clé USB. L’éditeur va poursuivre dans cette voie : «Un titre consacré à la négociation en anglais est dans les tuyaux », indique Claudine Dartyge, directrice éditoriale. Vuibert annonce également pour novembre L’anglais business pas à pas. De quoi nourrir l’activité en librairie ? «Peu de points de vente disposent de rayons proposant des titres en anglais, et cela profite surtout aux sites de vente en ligne, pointe Florence Young, chez Pearson. Le développement de ce marché devrait pourtant inciter les libraires à s’intéresser aux livres bilingues. » <

Meilleures ventes : les essais en retrait

En position de force l’an dernier, les essais cèdent un peu de terrain aux ouvrages universitaires et professionnels. Ils sont pourtant loin d’avoir dit leur dernier mot puisqu’ils occupent toujours 27 des 50 premières places de notre palmarès Ipsos/Livres Hebdo des meilleures ventes de livres d’économie et de gestion, pour la période de septembre 2012 à août 2013. Nombre d’ouvrages à succès s’imposent d’ailleurs comme des long-sellers. Après avoir occupé le haut de l’affiche l’an dernier dans sa version grand format chez Lattès, Steve Jobs de Walter Isaacson s’offre une deuxième jeunesse au Livre de poche en 3e position du classement. Le Petit précis de mondialisation d’Erik Orsenna poursuit sa belle carrière au Livre de poche (10e) alors que l’édition grand format chez Stock s’accroche au 45e rang. Isabelle Saporta se maintient de son côté pour la 3e année consécutive avec Le livre noir de l’agriculture (16e). Les titres du Top 10 ne brillent pas par leur optimisme : Qui va payer la crise ? (Fayard), Le prix de l’inégalité (Les Liens qui libèrent), La gauche n’a plus droit à l’erreur (Flammarion), Réveillez-vous ! (Fayard) et Le roi prédateur (Points) en disent long sur les préoccupations des lecteurs. Il faut descendre à la 14e place avec l’indéboulonnable Travailler avec des cons (J’ai lu) pour trouver une première trace de légèreté.

Nonobstant la traditionnelle présence des six plans comptables généraux répartis entre Foucher, Nathan, Hachette et Dunod, c’est Nathan qui impose sa marque sur le marché universitaire avec pas moins de huit références sur un total de neuf ouvrages. Le livre professionnel est quant à lui réduit à la portion congrue avec seulement huit titres, dont trois dans la célèbre collection des « Nuls » chez First. <


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