Emil Ferris arrive en France
Emil Ferris sera en France du 19 au 29 septembre. Elle participera à trois rencontres au Festival America (20-23 septembre) et sera présente au Festival Formula Bula le samedi 29 septembre à 14 heures à la médiathèque Françoise Sagan (Paris 10e).
La Galerie Martel (Paris 10e) présentera une large sélection de Moi, ce que j’aime c’est les monstres dans le cadre d’une exposition qui visera à mettre en lumière le processus créatif de l’auteur. L’exposition sera visible du 21 septembre au 21 octobre. Emil Ferris y sera en dédicace le samedi 22 septembre à partir de 14 heures.

"Ne jamais abandonner"
En "quatre ans et demi", elle dessine les 400 premières pages de son roman graphique. Et entreprend de le faire connaître. "Le livre a été envoyé à 50 éditeurs. 48 l’ont refusé", souligne Emil Ferris dans un entretien avec Livres Hebdo. Elle insiste alors sur la nécessité de "ne jamais abandonner".
Les monstres et la trame de son histoire ne se sont pas imposés par hasard. "Dans les années 60, il y a eu cette résurgence de popularité pour les monstres avec les films d’horreur qui passaient à la télévision à partir de 22 heures. Et il y avait le Vietnam", omniprésent sur le petit écran, se souvient-elle. "Dans ma tête d’enfant, les films d’horreur étaient une extension de l’actualité." Emil Ferris grandit alors avec l’idée que "tout le monde est le monstre de quelqu’un d’autre", même si pour elle les monstres ne sont pas forcément des êtres mauvais.
"J’ai encore tant à apprendre"

Venue une fois à Paris il y a près de vingt-cinq ans, Emil Ferris posera le pied sur le territoire français mercredi 19 septembre pour participer à deux festivals —America et Formula Bula— et inaugurer l’exposition qui lui est consacrée. Une des rares pauses qu’elle s’accordera avant de retrouver ses stylos. "Le deuxième tome [de Moi, ce que j’aime, c’est les monstres, NDLR] est fini tout en ne l’étant pas. Je dois encore le travailler", explique-t-elle.
Une fois qu’il sera terminé, elle aimerait "faire une tournée promotionnelle de [son] livre, aller à la rencontre de ceux qui l’ont lu dans tous les pays où [son] roman aura été publié". Une envie qu’elle fixe pour l’année prochaine seulement afin de rester concentrée sur son histoire et d’être certaine de ne pas "rater la date limite" pour rendre la seconde partie de son ouvrage.
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