Le Grand Palais réunit plus de deux siècles de créations artistiques haïtiennes dans une exposition du 19 novembre au 15 février, accompagnée de plusieurs publications.
Haïti n’est pas seulement une terre ravagée par un séisme. Si on connaît déjà bien ses écrivains, de Jacques Roumain à Yanick Lahens (qui vient de recevoir le prix Femina pour Bain de lune chez Sabine Wespieser), en passant par Dany Laferrière ou Lyonel Trouillot, le Grand Palais rend hommage à son art avec l’exposition, du 19 novembre au 15 février, “Haïti, deux siècles de création artistique”. Régine Cuzin et Mireille Pérodin-Jérôme, qui signent un catalogue, le 12 novembre, aux éditions RMN-GP, tentent de dépasser les stéréotypes de la peinture naïve et de transcender la vision magico-religieuse et exotique trop souvent associée à l’art haïtien.
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La rétrospective fait notamment un parallèle entre Jean-Michel Basquiat et Hervé Télémaque, peintre haïtien qui a fait l’objet d’une monographie de Bernard Vasseur publiée en 2013 au Cercle d’art, et dont les écrits paraîtront en février prochain chez Beaux-Arts de Paris éditions.
Plusieurs créations de Mario Benjamin, dont une monographie, La chambre de Mario Benjamin, parue en 2012 aux éditions du Regard, seront aussi exposées. Pour en savoir plus sur le foisonnement artistique haïtien, Gradhiva (la revue attachée au musée du Quai Branly) consacre son n° 21, le 1er décembre, à la “Création plastique d’Haïti”. Sans oublier la revue littéraire et artistique IntranQu’îllités, publiée par Les Passagers des vents (Haïti) et diffusée depuis mai en France par Zulma.
D’ailleurs pour valoriser le foisonnement littéraire du pays, les 29 et 30 novembre dans le cadre de ses 20 ans, l’association Haïti Futur, en partenariat avec les éditions Zellige et la librairie Le Divan, organise le premier salon du livre haïtien au Foyer de Grenelle à Paris (17, rue de l’Avre, 75015 Paris).
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Parution 11 octobre
Tandis que la littérature horrifique connaît un boom dans le monde anglophone, elle continue d'avancer masquée en France, faute de rayon dédié en librairie et de reconnaissance critique. En pleine réinvention, le genre frappe à notre porte... Oserons-nous la lui ouvrir ?
Par
Souen Léger
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