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Harry Potter pourrait empêcher Donald Trump de devenir Président

Harry Potter pourrait empêcher Donald Trump de devenir Président

Selon une étude de l’Université de Pennsylvanie, les fans américains du plus célèbre des apprentis sorciers seraient plus enclins à avoir une mauvaise opinion de Donald Trump que les autres.

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Par Agathe Auproux
Créé le 25.07.2016 à 20h08

1142 Américains ont participé à l’étude intitulée "Harry Potter et le Trump-de-mort", menée par la professeure Diana Mutz pour l’Université de Pennsylvanie aux Etats-Unis. Le résultat, qui semble sans appel, donne lieu à une association inédite : plus un individu aime Harry Potter, moins il aimerait Donald Trump.
 
Dans le cadre de ce sondage, les participants ont partagé leurs opinions sur de nombreuses thématiques controversées dans leur pays, telles que la peine de mort, la torture, l’islamophobie ou encore les droits des homosexuels. Ils ont également été interrogés directement à propos de Donald Trump à la fin du questionnaire.
 
Selon les données récoltées, les Américains qui lisent les aventures du célèbre apprenti sorcier seraient plus enclins à ne pas aimer le candidat républicain à la présidence des Etats-Unis, ce qui pourrait s’expliquer par le fait que l’œuvre de JK Rowling tend à promouvoir la diversité, la tolérance et l’acceptation.
 
A ce jour, plus de 450 millions d’exemplaires d’Harry Potter ont été vendus à travers le monde. S’il est impossible de déduire la façon dont ces livres pourraient avoir eu une influence sur la façon de penser de leurs lecteurs, cette étude veut prouver que les opinions de chacun peuvent être influencées par des leçons apprises dans la fiction.
 
"Le plus important réside sans doute dans le fait que ces résultats ont mis en exergue l’espoir qu’Harry Potter puisse stopper le Trump-de-mort et sauver les Etats-Unis, exactement comme il l’a fait en se débarrassant de Voldemort", explique Diana Mutz. 

L'analogie entre Donald Trump et Lord Voldemort est récurrente aux Etats-Unis, si bien que JK Rowling elle-même a tweeté à ce propos en décembre dernier. Pour dire combien son parfait méchant de littérature etait bien moins pire que le magnat milliardaire de l'immobilier en lice pour la présidentielle de son pays.

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