Sarkozy, un gentleman amateur de potins
Hillary Cliton, qui s’est rendue dans 112 pays et a côtoyé tous les grands dirigeants de la planète, dresse dans son ouvrage une véritable galerie de portraits, révélant notamment quelques détails sur Nicolas Sarkozy.
“La plupart des dirigeants étrangers sont plus calmes en privé qu’en public. Pas Sarkozy. Il était encore plus théâtral et divertissant en privé”, écrit-elle. Nicolas Sarkozy “racontait des potins, décrivait nonchalamment d’autres dirigeants étrangers comme fous ou infirmes; l’un d’eux était un “fou drogué”; un autre avait une armée “qui ne savait pas se battre”; et encore un autre descendait d’une longue lignée de “brutes””. Mais “malgré son exubérance, c’était toujours un gentleman”.
Cette description tranche avec celle d’Angela Merkel, “une femme au tempérament quasiment opposé à celui de Sarkozy”, et pour qui elle répète son admiration. “Elle était résolue, astucieuse, directe”, écrit-elle. “Il était difficile de ne pas être impressionnée par sa détermination de fer. Comme je l’ai dit en 2012, elle portait le poids de l'Europe sur ses épaules”.
Premier chapitre de sa campagne présidentielle
Si elle ne lâche pas, dans ses mémoires, un mot sur son avenir politique, celles-ci ont malgré tout des allures de prélude à une candidature à la Maison Blanche en 2016. Omniprésente dans les médias américains ces derniers jours, Hillary Clinton a assuré lundi 9 juin lors d’une interview à la chaîne ABC qu’elle n’annoncera probablement pas sa décision avant 2015. “Je veux d’abord finir l’année, sillonner le pays, donner un coup de main pour les élections législatives de mi-mandat à l’automne, et ensuite respirer un grand coup, analyser mes plus et mes moins”, a-t-elle expliqué.
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