Durant tout l’été, Livres Hebdo présente chaque jour un premier roman de la rentrée littéraire 2018. Le premier roman de Julien Cabocel, Bazaar, nous emmène dans un road-trip existentiel. A paraître le 29 août aux éditions L’Iconoclaste.
"J’ai assez facilement démonté le GPS – j’ai bazardé le tout, l’écran tactile et les câbles, dans le vide-ordures de l’immeuble." Ainsi débute le premier roman de Julien Cabocel, Bazaar, que L'Iconoclaste sortira le 29 août. Et Dominique Chevallier de tout plaquer. Employé dans une agence de pub, l’homme a une révélation, un soir, après un ballet à l’Opéra Bastille: il doit donner un sens à sa vie. Il monte dans sa vieille Ford Taurus, direction le Sud.
Au bout de son voyage sans but, un motel déglingué, où il croisera des vies à l’opposé de la sienne, riches de nouvelles promesses. Bazaar porte le nom de ce motel où sommeillent les désirs et les occasions manquées. De cette quête à la marge du monde, Dominique Chevallier reviendra-t-il ?
Julien Cabocel est né en 1970. Après des études de lettres, il se consacre à la chanson en tant qu’auteur, compositeur et interprète. Il fait paraître, en 2007, un recueil de nouvelles pour onze chansons chez L’Harmattan. L’année dernière, chez le même éditeur, il a publié le conte: Sur aucune carte, d’aucun voyageur. Dans ce texte en forme de récit initiatique et de réflexion poétique, les mots décident de quitter le monde des hommes, eux qui "savent de nous, ce que nous ignorons d’eux".
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Par
Élodie Carreira
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