Grevisse

Cauchemar de collégien, la grammaire peut devenir une passion chez certains adultes convertis aux subtilités de l'accord du COD, ce que De Boeck Supérieur (DBS) va vérifier avec une nouvelle référence : Le petit Bon usage de la langue française (544 p., 29 euros), refonte complète du Petit Grevisse, du nom du grammairien belge devenu une marque, tout comme le titre de son ouvrage de référence, Le bon usage, publié pour la première fois en 1936. « C'est un enjeu important de la fin de l'année, nous l'avons imprimé à 10 000 exemplaires », déclare Mahin Bailly, P-DG de Magnard-Vuibert (groupe Albin Michel), qui a repris DBS en 2015. L'éditeur scolaire a depuis entrepris diverses déclinaisons de cette référence, dont le Grevisse du collège en juin, vendu à 19 000 exemplaires en France selon GFK, et ses deux Cahiers d'exercices (25 000 exemplaires au total), ainsi que les Grevisse de l'étudiant, Grevisse de l'orthophoniste, Grevisse de l'enseignant, etc.

« Nous avons établi un corpus de 600 œuvres, dont 150 classiques et 450 contemporaines, sélectionnées parmi les prix littéraires et les meilleures ventes : on trouve aussi bien Proust et Hugo que Guillaume Musso et Albert Camus dans nos citations et nos exemples », explique Anne-Catherine Simon, professeure de linguistique. Elle a coécrit l'ouvrage avec Cédrick Fairon, également professeur de linguistique et spécialiste du traitement automatique du langage. Fidèles à l'esprit de Maurice Grevisse, ils font référence à l'usage pour établir cette grammaire grand public, à la fois normée et évolutive.

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