L’art muet de la danse puise dans les mots et les dessins

L’art muet de la danse puise dans les mots et les dessins

D’Aix à Paris, des ballets cherchent leur source d’inspiration dans des œuvres classiques.

Par Vincy Thomas
avec vt Créé le 15.04.2015 à 21h00

La littérature a toujours inspiré les chorégraphes. Classique, exotique, éclectique, la danse met en avant Proust, un conte chinois ou une bande dessinée.

Dès jeudi, l’Opéra de Paris ouvre le bal avec la reprise de Proust et les intermittences du cœur, imaginé en 1974 par Roland Petit. Dans une toute nouvelle production, l’adaptation d’A la recherche du temps perdu, le chef d’œuvre en sept tomes de Marcel Proust, défile en 13 tableaux durant deux heures. Une diffusion sur France 2 et une sortie DVD sont prévues pour prolonger les 15 représentations.

A Aix en Provence, le festival Les Rencontres du 9e Art mixera la BD avec un spectacle de danse, logiquement appelé BDanse. Le très réputé ballet Angelin Preljocaj a même soutenu ce projet initié par la compagnie Calcagno / Dubois. Leur spectacle En sourdine est une adaptation du Peter Pan de Régis Loisel et le résultat d'une collaboration avec le dessinateur Stéphane Blanquet. Cette rencontre entre deux arts permet, selon la profession de foi des artistes, « de toucher un public large venant aussi bien du livre ou du spectacle vivant, qui pourra découvrir une autre discipline artistique et élargir son regard. »

Le Théâtre du Châtelet n’est pas en reste en ouvrant sa saison 2007 avec Monkey : Journey to the West. L’œuvre lyrique se fonde un classique de la littérature chinoise, un conte légendaire écrit durant l’époque des Ming. Cette parabole du système politique met en scène un singe qui subit ses facéties et fourberies lors d’un pèlerinage. Le spectacle est promis à mélanger arts martiaux, artistes de l’opéra de Pékin et acrobates de cirque.

15.04 2015

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