L'institut GFK a publié son bilan du marché de la bande dessinée lors de l'ouverture du festival d'Angoulême, ce 30 janvier. Le secteur a établi un nouveau record avec 48 millions d'exemplaires vendus (+11%) pour un chiffre d'affaire de 555 M€ (+9%), avec une dynamique constante depuis 5 ans, avec et sans effet Astérix.

La BD représente ainsi 16% des ventes de livres en volume selon GFK. Les Français achètent en majorité leur BD en librairie puisque 38% des ventes s'y réalisent. Le marché se distingue aussi par sa pérennité tout au long de l'année, avec de janvier à mi octobre un étalement régulier des ventes de 700000 à 1 million d'exemplaires par semaine. A partir de la sortie d'Astérix (mi octobre), les ventes progressent fortement jusqu'à représenter 23% des ventes annuelles entre mi novembre et fin décembre, avec un pic lors des fêtes au dessus des 2,5 millions d'exemplaires.

24300 titres, 5500 nouveautés, 3700 exemplaires vendus en moyenne par nouveautés: le nombre de références actives écoulées à plus de 100 exemplaires augmente et offre un choix de plus en plus vaste. Les mangas sont le segment le plus important avec 39% de parts de marché (+14% de hausse des ventes), devant la BD de genre (28%, +1%), la BD jeunesse (26%, +19%, et hors Astérix, +4%), et les comics (6%, +3%). Logiquement, la parts des traductions augmente aussi pour atteindre 45% (+5 points en 5 ans) des BD vendues.

Si Astérix domine les ventes, GFK note aussi que dans le Top 20 des ventes annuelles, on trouve trois albums des séries Blake et Mortimer, Mortelle Adèle, Dragon Ball Z et One Piece. Les Indes fourbes est le seul album non issue d'une série à s'être vendu à plus de 100000 exemplaires.