Le poète Jean-Marie Berthier est décédé à la suite d’un accident de la route le 8 août, à l’âge de 77 ans, a annoncé l’éditeur Bruno Doucey dans un communiqué publié sur son site internet. L’éditeur de poésie, "uni par une très ancienne complicité et une profonde affection" pour le poète, s’apprête à faire paraître le 7 septembre un nouveau receuil Ne te retourne plus, que l’auteur avait dédié à ses petits-enfants.
Un poète nomade et humaniste
Né à Marseille en 1940, Jean-Marie Berthier a exercé en tant que professeur de lettres dans de nombreuses régions du monde : à Dakar au Sénégal, dans le Sud Vietnam, (Saïgon, Dalat, Nha-Trang), à Vientiane au Laos, Montevideo en Uruguay, mais aussi à Djibouti, Anjouan aux Comores, Aboisso en Côte d’Ivoire, ou à Nouméa en Nouvelle-Calédonie. De retour en France, il continua d’enseigner, en plus d’animer des ateliers d’écriture et d’assurer la direction de la collection "Hautes Herbes" des éditions MLD entre 2008 et 2012. Le poète s’était installé en Haute-Savoie, puis dans le Vaucluse.
Entre 1974 et 2017, l’auteur à publié près de 20 recueils, parmi lesquelles Attente très belle de mon attente (MLD, 2009), récompensé par le prix François Coppée de l’Académie française en 2010, ou encore Les Enfants de la douceur immobile (2014), co-écrit avec Danielle Berthier à la suite de la perte de leurs deux enfants, et dernièrement Où nos ombres s’épousent : vivre l’absence (Bruno Doucey, 2016).
Jean-Marie Berthier a également participé à de nombreuses revues et anthologie au cours de sa vie. Récemment, la revue littéraire Phœnix, située à Marseille, lui a consacré son numéro de printemps 2017 (n°25).
"Lire Jean-Marie Berthier, c’est faire l’expérience d’une poésie à la fois humaniste et révoltée", écrit Bruno Doucey au sujet du poète qui fut aussi publié par les éditeurs Rougerie, Fanlac, MLD, L’Edelweiss, Le Nouvel Athanor et encore Le bruit des autres. Et de rendre hommage à son ami en ajoutant : "tous ceux qui ont connu ce remarquable poète se souviennent de son rire, de l’élégance affectueuse avec laquelle il prenait des nouvelles de chacun, et surtout de son enthousiasme communicatif."
Un poète nomade et humaniste
Né à Marseille en 1940, Jean-Marie Berthier a exercé en tant que professeur de lettres dans de nombreuses régions du monde : à Dakar au Sénégal, dans le Sud Vietnam, (Saïgon, Dalat, Nha-Trang), à Vientiane au Laos, Montevideo en Uruguay, mais aussi à Djibouti, Anjouan aux Comores, Aboisso en Côte d’Ivoire, ou à Nouméa en Nouvelle-Calédonie. De retour en France, il continua d’enseigner, en plus d’animer des ateliers d’écriture et d’assurer la direction de la collection "Hautes Herbes" des éditions MLD entre 2008 et 2012. Le poète s’était installé en Haute-Savoie, puis dans le Vaucluse.
Entre 1974 et 2017, l’auteur à publié près de 20 recueils, parmi lesquelles Attente très belle de mon attente (MLD, 2009), récompensé par le prix François Coppée de l’Académie française en 2010, ou encore Les Enfants de la douceur immobile (2014), co-écrit avec Danielle Berthier à la suite de la perte de leurs deux enfants, et dernièrement Où nos ombres s’épousent : vivre l’absence (Bruno Doucey, 2016).
Jean-Marie Berthier a également participé à de nombreuses revues et anthologie au cours de sa vie. Récemment, la revue littéraire Phœnix, située à Marseille, lui a consacré son numéro de printemps 2017 (n°25).
"Lire Jean-Marie Berthier, c’est faire l’expérience d’une poésie à la fois humaniste et révoltée", écrit Bruno Doucey au sujet du poète qui fut aussi publié par les éditeurs Rougerie, Fanlac, MLD, L’Edelweiss, Le Nouvel Athanor et encore Le bruit des autres. Et de rendre hommage à son ami en ajoutant : "tous ceux qui ont connu ce remarquable poète se souviennent de son rire, de l’élégance affectueuse avec laquelle il prenait des nouvelles de chacun, et surtout de son enthousiasme communicatif."
