Le RFID séduit la bibliothèque de Nogent-sur-Marne

Le RFID séduit la bibliothèque de Nogent-sur-Marne

Permettant l’enregistrement des prêts et retours via des bornes automatiques, le RFID s’invite progressivement dans nos bibliothèques. Dominique Brunet, directeur de la bibliothèque de Nogent-sur-Marne, fait le bilan après un an d’expérience.

avec vlg Créé le 15.04.2015 à 19h12

Livres Hebdo : Vous avez installé la RFID (Radio Frequency Identification) dans votre bibliothèque en avril 2006. Qu’est-ce qui vous a décidé à le faire?

Dominique Brunet : Je suis parti de plusieurs constats. D’abord, nous n’avions aucun système antivol et lorsque nous avons réalisé un récolement, nous avons alors remarqué un taux de disparition de documents assez important sur plusieurs années. L’arrivée d’une collection de 2 600 DVD en 2003 a aussi été un facteur déterminant, car s’est alors posé le problème de la transaction : l’emprunt d’un DVD nécessitait en effet une multitude de manipulations, assez inconfortables pour le personnel.

L.H. : Quels ont été les changements que vous avez dû effectuer pour accueillir cette nouvelle technologie ?

D.B. : On a vraiment appliqué une politique des petits pas. La première étape a été d’enlever toutes les anciennes étiquettes. Ensuite on a injecté le code-barres de chaque livre et sa localisation dans la mémoire de la puce RFID. Nous avons équipé l’ensemble de nos titres, périodiques y compris.

L.H. : Concrètement, quelles améliorations vous a apporté la RFID ?

DB : C’est avant tout un formidable gain de temps pour nos équipes. Avec l’installation de la borne automatique, le lecteur enregistre lui-même ses opérations d’emprunts et de retours. Il peut aussi prolonger son prêt par simple clic sur l’écran. C’est autant de temps de gagné pour nous à guider les clients avec un plus de qualité indéniable.

Le RFID délivre également un ticket donnant le nom des ouvrages empruntés, la date de l’opération et la date de retour. Le client semble sensible à ces informations qui ne figuraient pas sur le ticket classique.

Enfin, nous n’avons pas besoin de fermer quatre jours la bibliothèque pour les inventaires. Seuls deux jours suffisent. On balaie simplement les rayons avec le pistolet ad hoc et les livres s’enregistrent automatiquement. On gagne facilement une journée ou deux.

15.04 2015

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