Xavier Luffin, traducteur de l’arabe au français et professeur à l’Université libre de Bruxelles, propose quelques pistes pour se repérer dans la production en langue arabe :

• La presse locale : al-Hayat, al-Nahar, mais aussi la presse du Golfe, qui parle parfois d’auteurs moins connus ailleurs. Ainsi les livres de l’Erythréen Haji Jaber ont surtout été chroniqués par la presse du Golfe, parce qu’il y vit.

• Des maisons d’édition récentes et/ou dynamiques comme Madarek, al-Azza, Afriqiyya al-Sharq, Le Fennec, Toubqal… Mais l’édition locale (Soudan, etc.) reste souvent difficile à atteindre.

• Les prix : depuis 2008, le Booker Prize (International Prize for Arabic Fiction). Depuis 2014, Katara Prize for Arabic Novel, au Qatar.

• La revue trimestrielle Banipal éditée depuis dix-sept ans à Londres par l’Irakien Samuel Shimon et sa femme, Margaret Obank.

• Le monde académique : l’association Euramal, qui organise tous les deux ans un grand colloque sur la littérature arabe, ou encore des ouvrages de référence comme The anchor book of modern arabic fiction de Denys Johnson-Davies ou The Oxford companion of the arabic novel (à paraître).

• Blogs et sites spécialisés comme Arablit.org, www.banipal.co.uk ou généralistes tels que www.wordswithoutborders.org et www.el-ghibli.org.

26.02 2016

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