“Face à la menace, maintenant si précise, du changement climatique, face à l’espoir aussi que représente la mobilisation mondiale sur ce sujet, que peut la littérature ? Se fera-t-elle entendre ? Que peuvent les mots face aux désastres annoncés ?” Ainsi débute la tribune publiée dans les pages “Rebonds” du quotidien Libération vendredi 26 décembre, et signée par Sylvie Gouttebaron et Yves Boudier, respectivement directrice et président de la Maison des écrivains et de la littérature (MEL). Le texte entend marquer l’engagement des écrivains en faveur de la lutte contre le changement climatique.
 
La MEL a déjà commencé sa démarche en mettant en place fin 2014 un cycle de rencontres littéraires intitulé Climat et proposé par Cécile Wajsbrot. Surtout, l’association, fondée en 1986, souhaite faire entendre les voix des auteurs à l’occasion de la conférence climat qui se tiendra à Paris en décembre 2015. Dans ce but, elle s’apprête à créer “un grand rendez-vous de dimension internationale, à l’automne 2015”, qui réunirait “les plus grands auteurs, les plus engagés, les plus engageants, les plus inattendus”.
 
En décembre 2015, Paris accueillera la 21^e édition de la Conférence Climat des Nations Unies (COP 21), qui réunira 200 Etats dans le but officiel “d’établir des objectifs ambitieux et contraignants dans la lutte contre le changement climatique”. L’occasion pour la France et l’Europe de s’affirmer comme les moteurs mondiaux dans ce domaine.