Comme le leader Pearson (voir actualité du 27 juillet), les éditeurs américains ont enregistré de bons résultats au premier semestre 2010. Tous vantent la réduction de leurs coûts, les conséquences efficaces de leurs restructurations et se sont appuyés sur des marchés émergeants en forte croissance et sur des ventes numériques exponentielles.

- McGraw-Hill Education (8^e groupe mondial selon notre classement annuel) a augmenté ses ventes de 1,7% (882,2 millions de $). Surtout, le groupe affiche un bénéfice de 55,6 millions de $ quand au premier semestre 2009, il annonçait une perte de 10,2 millions de $. Le second trimestre a été particulièrement bon malgré une baisse de budget des Etats dans le domaine scolaire. Ce sont les secteurs « université », « professionnel » et « international » qui ont tiré la croissance.

- Scholastic (12^e) terminait son exercice 2010 au 31 mai. Avec un excellent quatrième trimestre (+9% en mars-avril-mai), l'éditeur a finalisé ses comptes sur une croissance de ses ventes annuelles de 3% (1,849 milliard de $). Les pertes de l'an dernier (14,3 millions de $) ont été effacées (56,1 millions de $ de bénéfice). Là encore, les marchés internationaux ont fortement contribué à ces bons résultats. De même le secteur jeunesse a permit de dégager de très bonnes marges.

- Simon & Schuster (24^e) a aussi connu un deuxième trimestre euphorique : +5% des ventes, +64% des profits. Pour le premier semestre, le chiffre d'affaires s'élève à 341,4 millions de $ et son bénéfice à 20,5 millions de $.

- Enfin, le canadien Harlequin (35^e) a subit les effets d'un dollar canadien trop fort : les ventes ont baissé de 4,4% (225,4 millions de $) mais les profits ont grimpé de 6,9% (42,13 millions de $). Si le marché nord-américain semble plomber ses ventes, l'international et les ventes numériques soutiennent l'activité de l'éditeur de romans sentimentaux.