Les salariés d'Editis déposent une pétition au siège du groupe

Les salariés d'Editis déposent une pétition au siège du groupe

Estimant que la prime exceptionnelle de 1 000 euros attribuée lors de la vente à Planeta reste insuffisante, les salariés ont déposé une pétition signée de 1047 personnes au siège d'Editis.

Par Hervé Hugueny,
avec hh Créé le 15.04.2015 à 23h36

Plus d'une centaine de salariés d'Editis s'étaient rassemblés devant le siège de leur groupe, avenue des Champs-Elysées à Paris, entre 12 et 14 heures mercredi 18 juin, pour accompagner leurs représentants venus remettre une pétition à la direction de l'entreprise.

Elle était signée de 1047 salariés (sur 2600) selon les représentants du personnel, reçus pendant une demi-heure par Alain Kouck, président du directoire du groupe d'édition, et par François Irrmann, directeur des ressources humaines.

Les dirigeants d'Editis ont proposé une nouvelle rencontre aux représentants du personnel, ainsi que le demandait la lettre ouverte remise avec la pétition. La date de la reprise de ces discussions n'était pas encore fixée mercredi après-midi.

“Les salariés d'Editis demeurent insatisfaits”, affirme cette lettre, en raison du montant jugé insuffisant de la prime exceptionnelle de 1000 euros attribué lors de la vente du groupe à l'espagnol Planeta.

Estimant que cette proposition manque de réalisme face “aux montants vertigineux” des plus-values reçues par les dirigeants à l'occasion de cette cession et faisant état d'une confiance très “fortement entamée” envers les dirigeants, les signataires de ce texte ne voient “qu'une solution à cette crise : c'est que les salariés obtiennent 25% des plus-values nettes que les dirigeants ont engrangées grâce à eux”.

La direction d'Editis n'a fait aucun commentaire. En interne, elle a toutefois rappelé que la vente à Planeta était bien bouclée, pour couper court aux rumeurs selon lesquelles la transaction avec Wendel n'aurait pas été totalement conclue.

15.04 2015

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